Politique

À Bamako, la polémique enfle au sujet de l’achat d’un avion présidentiel. Les arguments du Premier ministre pour justifier cet achat, alors qu’il existe déjà un avion acquis par l’ancien président Amadou Toumani Touré, ne convainquent pas.

Extrait du discours du Premier Ministre Moussa Mara, hier dans l’émission Grand Dialogue du Studio Tamani « Je suis le Premier ministre du gouvernement du Mali, qui va de Kéniéba à Tiné-Sako, en passant Kidal.

Je ne fais pas de politique et ne suis d’aucun clan mais quand l’on se permet de mentir au plus sommet de l’Etat dans un pays à 90 % de musulmans où le premier d’entre nous le Chef de l’Etat ne prononce pas un mot sans dire au préalable Soubbahannah ...

Les voix s’élèvent et dénoncent ce qui se passe au Mali. Ce qu’aucune main ne saurait empêcher d’être entendu. La parole est de nouveau donnée à ceux qui ont quelque chose à dire.

Selon le Premier ministre Moussa Mara, l’ancien avion présidentiel est devenu vétuste. Techniquement, il n’est plus en mesure de voler. Pis, l’Etat malien ne peut fournir aucun titre de propriété à cet appareil.

La Déclaration de politique gouvernementale du Premier ministre Moussa Mara était fortement attendue et avec impatience par la classe politique malienne et l’ensemble du peuple, de façon générale. Cela s’explique par les crises que le pays traverse. Les attentes sont grandes.

La Déclaration de politique générale du Premier ministre Moussa Mara lève le voile sur un énième pan des raisons que l’histoire donne à Amadou Toumani Touré.

Parlons des journalistes Maliens. Ils sont majoritairement de bonne formation, de bonne école.

La déclaration de politique générale du Premier ministre malien Moussa Mara a été adoptée par 121 députés et rejetée par 22 autres députés. L’un des temps forts des débats a été un débat sur l’achat d’un avion présidentiel.

Le Mali a cumulé une dette intérieure de 167 milliards de F Cfa entre 1995 et 2012. Un audit effectué par le gouvernement Oumar Tatam Ly a abouti au rejet d’au moins 73 milliards au motif d’irrégularités criards constatées dans le processus d’octroi. C’est ce qu’a expliqué le premier ministre ...