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A la Une : la bataille de Kidal

Cette fois, ça y est… L’armée malienne est passée à l’offensive des centaines de militaires sont désormais regroupés à Anéfis en vue de faire leur entrée dans la ville de Kidal située à une centaine de kilomètres plus au nord et toujours occupée par le MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad. (…)

Pour les soldats maliens qui piaffent d’impatience d’en découdre avec les rebelles, les actes de ces derniers jours étaient une véritable déclaration de guerre.
Pour eux, l’arrestation de Maliens, dont des présumés militaires, par ce mouvement à Kidal sous prétexte qu’ils seraient coupables “d’infiltration” de leur territoire, confirme l’option du MNLA de tenir cette zone hors de la République malienne.

Et L’Indicateur Renouveau de rappeler les propos tenus en début de semaine par le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly : « nous ne pouvons pas accepter que des Maliens soient pris en otages par des criminels. L’armée va marcher sur Kidal, avait-il dit, ajoutant : ce qui s’est passé à Kidal risque d’accélérer l’agenda. »

Première vraie victoire !

Cette offensive de l’armée malienne est largement applaudie par la presse de la sous-région :« Anéfis : l’armée malienne relève l’affront ! ».

« Les colonels maliens Didier Dacko et Gamou, connaisseurs du terrain, en montant au front sur plusieurs axes, en envahissant les pistes Anéfis/Kidal et Ménaka/Kidal, viennent d’offrir à l’armée malienne sa première vraie victoire sur le MLNA.

Ce village d’Anéfis est désormais sous l’autorité des forces maliennes. Une manière héroïque de laver l’affront fait à tout un peuple par les maîtres islamistes de l’Azawad. »
Au Burkina, revient sur la genèse de ces événements : « pendant que les discussions commençaient à Ouagadougou, le week-end dernier, il y a eu des exactions de la part du MNLA contre des habitants de Kidal, particulièrement des Noirs dont certains ont été chassés de la ville, et d’autres emprisonnés. (…)

C’est sans doute ces derniers évènements qui ont poussé le gouvernement intérimaire, véritablement agacé par l’irrédentisme du MNLA, à vouloir utiliser la force pour affirmer son autorité.

Pouvait-il en être autrement ? », s’interroge le quotidien burkinabé. « Que nenni ! », répond-il. « Car aucun Etat digne de ce nom ne saurait tolérer un tel affront de la part d’un groupuscule aux idéologies confuses, aux alliances douteuses et aux desseins inavoués. (…)

Sans pour autant encourager la guerre, force est de reconnaître, que le MNLA ne laisse pas d’autre choix aux autorités de Bamako, constateL’Observateur, surtout que l’élection du 28 juillet, à laquelle tient particulièrement la France, pour être crédible doit pouvoir se dérouler sur toute l’étendue du territoire.

On espère que le MNLA mettra vite de l’eau dans son thé, pour ne pas dire dans son vin, afin d’éviter une guerre dont le Mali se serait bien passé.

Il appartient également à la France, relève également le quotidien burkinabé, de jouer de toute son influence et de toute sa fermeté envers ces hommes bleus, qui bénéficieraient à tort ou à raison de sa bienveillance. »

Paris plus clair…

Justement à ce propos, les autorités françaises ont été tout à fait claires hier. « François Hollande durcit le ton contre le MNLA », s’exclame Le Figaro ce matin.

« “Les élections se tiendront à la date prévue dans tout le Mali, dans toutes les villes et donc à Kidal”, a martelé François Hollande. Et d’affirmer “qu’aucun groupe armé ne peut rester armé au Mali”. En filigrane, commente Le Figaro, c’est la menace d’un appui français aux troupes maliennes contre le MNLA qui se dessine.

Ce n’est pas une surprise totale, estime le journal. Si, officiellement, le ministère français de la Défense répétait au cours des mois passés que le MNLA n’était “ni un ami ni un ennemi”, cette position de neutralité était déjà écornée en coulisse. “

Nous avons clairement fait savoir qu’en cas d’affrontement avec l’armée malienne, nos hommes se tiendraient aux côtés de ceux de Bamako comme cela est prévu par la résolution de l’ONU”, confiait dès le mois de mars un officier français. Pour autant, tempère Le Figaro, Paris fera tout pour éviter une telle extrémité.

Cela obligerait la France à s’immiscer dans les relations tendues entre les Touaregs maliens et le pouvoir central de Bamako qui minent la stabilité du pays depuis son indépendance. Dans les faits, le président français entend faire pression sur les négociations entre Bamako et le MNLA. »

Des négociations qui doivent reprendre demain vendredi à Ouagadougou, relève pour sa partLibération, et qui semblent bien « fragilisées. »

Source : rfi

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