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SANS TABOU : la Réconciliation est-elle devenue un fonds de commerce ?

La paix et la réconciliation sont passe de devenir un fonds de commerce pour de nombreux acteurs réels ou fictifs de la société civile, à travers associations sans membres.

L’illustration parfaite a été la signature d’une plateforme pour la paix et la réconciliation au Mali entre 200 associations, le week-end dernier, tambour battant, au Palais de la culture Amadou Hampâté BA.

N’est-ce pas, notre pays a indéniablement besoin d’une paix durable et d’une réconciliation sincère. Mais, certains ne sont-ils pas en train de tenter d’abuser pour se faire une place au soleil, en attirant l’attention des plus hautes autorités. Car, après avoir perdu leur combat, n’essayent-ils pas de s’accrocher en ayant sur les lèvres que les mots: paix et réconciliation?

En effet, ceux qui prétendent profiter au nom de la réconciliation nationale sont de tous bords et de toutes catégories socioprofessionnelles, venant du Sud, du Centre et du Nord.

Anciens dignitaires du régime du président destitué ATT, militants ou sympathisants d’un parti qui se réclame de l’opposition (car certains ayant battu campagne aux côtés du challenger du président élu IBK), ou président (e) à vie d’associations, ils ont un dénominateur commun: manque de popularité.

Voyant l’horizon obscur pour eux, ils sont nombreux aujourd’hui à vouloir œuvrer pour la paix et la réconciliation. Histoire de s’accrocher à quelque chose quelque part ?

Près d’une année, le vivre ensemble a été malmené un peu partout et surtout au Nord du pays (viols, vols, amputations, coup de fouet, arrestations arbitraires…), le Mali a besoin d’une réconciliation sincère et honnête, sans être confisquée par ces chercheurs de places, de mieux être pour eux-mêmes.

En tout cas, la supercherie est en train être rodée pour essayer d’embarquer les autorités du pays.

Un cadre connu des groupes armés, des présidents (e) à vie d’associations dont l’existence reste à prouver et d’opportunistes tout bord à mal de popularité, à la recherche permanente de gains faciles, se réclamant de la société civile et jouer aux pompistes.
En réalité de quoi sont-ils capables ces chasseurs de places ? Car, nombreux ces soi-disant responsables d’associations sont l’ombre d’eux-mêmes et n’ont rien derrière.

Le dessein de ce tapage à l’oreille des autorités et des partenaires du Mali est connu: avoir des financements de la part des partenaires techniques et financiers ou entrer coûte que coûte dans la nouvelle Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR). Bref, faire la pluie et le beau temps ou le caméléon, changeant la couleur au gré de l’environnement.

Précisons que le conseil des ministres du vendredi 13 décembre 2013 a adopté des projets de textes relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la Commission-vérité, justice et réconciliation.

La nouvelle Commission prendra en compte les dimensions-vérité et justice, contrairement la Commission dialogue et réconciliation créée en mars 2013 et qui avait pour mission de rechercher par le dialogue la réconciliation entre toutes les communautés maliennes.

La nouvelle CVJR contribuera à instaurer une paix durable à travers la recherche de la vérité, la réconciliation et la consolidation des valeurs démocratiques.

Elle est chargée de :enquêter sur les cas de violations graves des droits de l’homme commises et, spécifiquement celles commises à l’égard des femmes et des enfants, établir la vérité et proposer des mesures de réparation; mener des enquêtes sur les cas d’atteinte à la mémoire individuelle ou collective et au patrimoine culturel; établir la vérité sur les violations graves des droits de l’homme et les atteintes aux biens culturels et proposer des mesures de réparation; favoriser le dialogue intra et inter communautaire, la coexistence pacifique entre les populations et le dialogue entre l’État et les populations; promouvoir auprès des communautés le respect de l’état de droit, des valeurs républicaines, démocratiques, socioculturelles et du droit à la différence.
Donc, les candidats se bouclent à la porte de la CVJR qui couvrira la période allant de l’indépendance à nos jours et portera sur les questions relatives au Nord.

Quand le malheur des uns fait le bonheur des autres!

Source: Info-Matin

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