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Le président Ibrahim Boubacar Keïta a souligné dans une interview au «Monde» la position inconfortable de Paris, qui entretient de longue date des liens  avec les «hommes bleus» du désert. En accusant à mots couverts la France de passivité voire de naïveté à l’égard de la rébellion touareg, le président ...

Veuves, orphelins, parents, maris, fils ou soutiens de familles des militaires portés disparus ou assassinés ont certainement exprimé leur émotion à la suite de l’arrestation du général 4 étoiles, Amadou Haya Sanogo. Ce n’est pas l’objet de notre article, qui s’en tient uniquement aux faits. Et à l’analyse des faits, ...

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a affirmé jeudi qu’il appartenait au président malien Ibrahim Boubacar Keïta d' »agir » pour négocier avec les rebelles touareg, assurant que la France n’avait « pas à s’en mêler ».

En accusant à mots couverts la France de passivité voire de naïveté à l’égard de la rébellion touareg, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (surnommé «IBK») a souligné la position inconfortable de Paris, qui entretient de longue date des liens avec les «hommes bleus» du désert.

Selon les sources proches du ministère de la défense, le général Ibrahima Dahirou DEMBELE, et le colonel Diamou KEITA seraient arrêtés.

Après une dernière tentative pour déloger les putschistes de kati,du pouvoir, le colonel Abidine Guindo,fidèle d’ATT, et ses hommes furent victimes d’une chasse sans pitié par tous les autres corps de l’armée malienne sous le commandement du capitaine Sanogo (devenue général) avec à la clé une trentaine de morts.

Les inquiétudes et les préoccupations du peuple malien portées par son président devant les sénateurs français ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd.

Le président malien a déploré dans un entretien au Monde que la communauté internationale « oblige » Bamako « à négocier avec un groupe armé », en référence à la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) dont le fief, Kidal, échappe toujours au contrôle de l’Etat malien.

Le feuilleton bérets rouges bat son plein avec ses rebondissements émouvants et les Maliens sont loin de la fin des surprises odieuses.

C’est une découverte aussi macabre que capitale qui vient d’être faite au Mali : un charnier dans lequel se trouvaient les corps de 21 bérets rouges. Ces militaires, proches de l’ancien président Amadou Toumani Touré, avaient mené une tentative de contre-coup d’Etat qui avait été violemment réprimée en avril 2012 ...