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Nord-Mali : ça recommence ?

Des groupes armés ont repris le contrôle de plusieurs villes du Nord-Mali, destabilisant la région malgré un cessez-le-feu.

Dans le nord du Mali, Kidal est, depuis le mercredi 21 mai, sous le contrôle de groupes armés emmenés par le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad). Selon l’ONU et plusieurs témoins sur place, Ménaka est également aux mains des rebelles touaregs.

Mercredi 21 mai, l’armée malienne lance une offensive pour tenter de chasser les mouvements rebelles du gouvernorat de Kidal, où ils sont encore extrêmement présents. Mais l’opération, dîte de « sécurisation », va tourner court. En déroute, l’armée régalienne sera contrainte de rapidemment se replier, laissant le MNLA prendre le contrôle politique de la ville.

Les affrontements auraient fait une cinquantaine de morts, parmis lesquels on dénombre des civils.

Vendredi, alors que Bamako dément fermement avoir donné l’ordre d’une offensive, un cessez-le-feu est néanmoins décrété, et signé des bélligérants. Il devrait permettre d’entamer rapidement des négociations politiques pour le règlement de la situation dans la zone, avant qu’elle ne dégénère de nouveau.

Polémique autour de l’exécutif

Face à cette crise, des voix se font à présent entendre pour réclamer la démission de l’actuel Premier ministre, Moussa Mara. C’est en effet la visite de ce dernier à Kidal, le 16 mai, mal préparée et perçue comme une provocation, qui aurait mis le feu feu aux poudres.

Malgré le rétablisement de l’autorité malienne dans l’Azawad, après son occupation par des groupes armés (parmi lesquels des groupes islamistes liés à Al Qaïda) en 2012-2013, Kidal reste une ville fief des Touaregs du MNLA et du MAA (Mouvement Arabe pour l’Azawad). Hostiles à cette visite, les rebelles ont ainsi échangé des tirs à l’arme lourde avec l’armée malienne.

La Minusma et la France sous le feu des critiques

Les casques Bleus, ainsi que les soldats français présents sur le territoire malien, font également l’objet de critiques, pour n’être pas intervenus dans les affrontements du 21 mai. A Bamako, Gao et Tombouctou, des manifestations ont eu lieu pour dénoncer l’inertie occidentale.

L’ONU, elle, se défend de toute faute dans sa décision de ne pas intervenir. Selon le mandat de la Minusma, les casques Bleus n’ont en effet aucune légitimité pour chasser les rebelles Touaregs des villes du nord. Seuls la protection des civils, et la favorisation du dialogue entre les différents groupes en présence, justifient leur présence sur le territoire malien.

source : 24matins

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