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Mali : le nord du pays à nouveau sous la menace terroriste

Ni les opérations régulières des forces françaises, ni l’armée malienne, ni les milliers de casques bleus ne semblent pour le moment en mesure d’endiguer ce qui s’apparente de plus en plus à un retour de l’insécurité dans le nord du Mali.

Attentats suicides à Tombouctou et Tessalit, tirs sur Gao… Depuis le début du mois d’octobre, les mauvaises nouvelles s’accumulent.

Au point que l’armée française a engagé récemment une opération  baptisée Hydre pour endiguer cette résurgence de la menace terroriste. Opération qui s’est notamment soldée par l’élimination d’une dizaine de combattants islamistes.

Dans les principales villes du nord du pays, des habitants dénoncent depuis plusieurs semaines le retour d’anciens complices de groupes armés terroristes.

« Depuis fin septembre, des commandants d’Ansar Dine (NDLR : touaregs prônant la charia) paradent dans Kidal au vu et au su de tous. Le retour de militants islamistes est connu », a dénoncé hier Tiébilé Dramé, qui a négocié en juin l’accord de Ouagadougou permettant fin juillet la tenue de l’élection présidentielle au nom du gouvernement malien.

Un laxisme dénoncé par une partie de la population

La situation dans cette petite ville, fief des ambigus groupes armés touaregs, est « inadmissible », estimait fin octobre le nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, à l’occasion d’un sommet à Dakar.

MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) et HCUA (Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, ex-Ansar Dine) occupent toujours deux symboles de l’Etat à Kidal : le gouvernorat et l’ORTM (télévision d’Etat).

« Nul n’est et ne sera au-dessus de la loi », avertissait vendredi le président IBK à l’ouverture des Assises du Nord, préalable aux négociations avec les groupes armés.

Pourtant, la levée récente par le Mali de mandats d’arrêt lancés en février contre plusieurs responsables de groupes armés a été perçue par une partie de la population et de la classe politique comme une preuve de laxisme, et ce, quelques jours avant la libération des otages français d’Arlit.

source : leparisien

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