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Législatives au Mali : un vote dans la crainte d’attaques terroristes

Les Maliens élisent leurs députés dimanche pour le premier tour des élections législatives, où le président IBK table sur une large majorité de son parti. Un scrutin placé sous surveillance par crainte d’attaques terroristes, notamment dans le nord.

La crainte d’attentats djihadistes est bien présente, dimanche 24 novembre, journée de vote pour les élections législatives au Mali. Après la présidentielle remportée le 11 août par Ibrahim Boubacar Keïta (dit IBK), face à Soumaïla Cissé, quelque 6,5 millions de Maliens sont appelés aux urnes.

De manière générale, la campagne électorale a été terne et a peu mobilisé. Cela pourrait entraîner une baisse du taux de participation par rapport à la présidentielle, qui se situait alors autour des 50 %, un taux exceptionnel au Mali.

Malgré l’intervention militaire française entamée il y a près d’un an, les éléments terroristes sont toujours actifs au Mali : depuis fin septembre, ces groupes ont tué une dizaine de soldats maliens, tchadiens et des civils. Vendredi 22 novembre à Bamako, un gendarme français a été légèrement blessé par un tireur embusqué dont les motivations sont encore floues.

C’est la première attaque de ce type dans la capitale malienne depuis le début de l’intervention française. La veille, des roquettes, sans doute tirées par des islamistes, sont tombées dans la périphérie de Gao, la plus grande ville du Nord, sans toutefois faire de victimes.

L’incertitude quant au bon déroulement du scrutin plane sur Kidal, berceau des Touareg et de leur rébellion du Mouvement national de libération de l’Azawad [MNLA].

Dans cette ville du Nord-Mali règne l’anarchie malgré la présence des forces françaises, maliennes et africaine de la mission de l’ONU au Mali, la Minusma. Ce sont ces forces armées qui surveilleront le scrutin tant à Bamako que dans le nord du pays. Le scrutin sera surveillé par des centaines d’observateurs nationaux et internationaux, dont ceux de l’Union européenne. Un second tour est prévu le 15 décembre si nécessaire.

IBK cherche une majorité confortable

L’objectif du parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali (RPM), est de donner au chef de l’État une majorité confortable à l’Assemblée nationale de 147 députés pour lui permettre de mener à bien sa difficile mission de redressement du pays. Mais selon les observateurs, il sera difficile à un seul parti d’obtenir la majorité et le RPM pourrait être obligé de devoir s’allier aux autres, en particulier à l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma).

Ce parti, l’un des plus anciens et des mieux implantés, s’était déchiré au moment de la présidentielle : une partie de ses dirigeants ayant choisi de soutenir IBK, une autre Soumaïla Cissé. Ce dernier, originaire de la région de Tombouctou (nord-ouest), où il est le candidat de son parti, l’Union pour la République et la démocratie (URD), ambitionne de devenir le chef de l’opposition parlementaire.

Il avait été l’un des plus farouches opposants au coup d’État du 22 mars 2012 mené par un obscur capitaine, Amadou Haya Sanogo, que la justice malienne a convoqué fin octobre pour répondre des nombreuses exactions, dont ont été accusés ses hommes après le putsch.

Sanogo, propulsé général en août par le régime de transition alors en place, n’a toujours pas répondu à cette convocation, ce dont s’est indigné une coalition de partis, dont celui de Soumaïla Cissé.

source : f24

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