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Le MP22 à propos de la situation sécuritaire du nord-mali : «IBK a peur de Kati»

«Au lieu d’acheter des tenues pour les militaires ou encore injecter un montant exorbitant pour un avion, IBK devrait surtout penser à équiper sérieusement l’armée malienne. Il ne veut pas renforcer nos capacités militaires parce qu’il a peur de Kati».

C’est en ces termes que le Secrétaire général du MP22, Pérignama Sylla, s’est exprimé au cours d’une conférence de presse organisée, samedi 5 juillet 2014, à la radio Kaïra de Bamako.

Après un long silence sur la scène politique, le Mouvement populaire du 22 mars (MP22) revient avec des déclarations accablantes sur les questions sécuritaires et institutionnelles du pays.

Au menu de cette rencontre : la propagande et le dictat de l’Occident, les manœuvres des institutions de Bretton Woods, les dessous de l’enlèvement du Caporal Seyba Lamine Sangaré et les contours de la signature prochaine de l’Accord de défense entre le Mali et la France.

Faisant référence aux conditions dans lesquelles les forces armées maliennes travaillent, le Secrétaire général du MP22, Pérignama Sylla, s’est vite attaqué aux autorités maliennes qui, selon lui, n’ont pas la volonté réelle de faire face à leur responsabilité.

En clair, M. Sylla pointe du doigt le Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta comme premier responsable de la débâcle de l’armée malienne survenue le 21 mai 2014 à Kidal.

Car, dira-t-il, au lieu d’injecter un montant exorbitant pour un avion, IBK devrait surtout penser à équiper sérieusement l’armée malienne en lui procurant surtout des tenues. «Il ne veut pas renforcer nos capacités militaires parce qu’il a peur de Kati », estime le Secrétaire général.

En clair, Pérignama Sylla dira que le chef de l’Etat pense qu’en mettant l’armée malienne dans les conditions requises, elle risque de se retourner contre lui. Une vision tout à fait partagée par les autres camarades du Mouvement populaire du 22 mars (MP22), notamment Rokia Sanogo et Mohamed Tabouré.

Entre manœuvres et coups bas

A en croire les membres du MP22, l’arrestation du chauffeur du général Amadou Haya Sanogo, en la personne du Caporal Seyba Lamine Sangaré, a été une parfaite mise en scène orchestrée par Yaya Karembé, une autre instrumentalisation de la part de ce juge d’instruction qui était de mèche avec les autorités.

Et d’ajouter : «Seyba Lamine Sangaré a été torturé pendant 4 mois et personne ne savait où est-ce qu’il était séquestré. C’est après qu’il a été transféré au camp I de la gendarmerie que les autorités commencent à faire croire aux Maliens que c’est une nouvelle affaire.

Le juge Yaya Karembé a dit qu’il n’était pas au courant de son arrestation. Faux, car après son arrestation, Seyba Lamine Sangaré a fait soixante douze heures (72 h) entre les mains du même juge qui l’aurait drogué pour obtenir des informations». A en croire les militants du MP22, Seyba Lamine Sangaré a été victime d’une conspiration qui ne dit pas son nom. Car, selon eux, ce dernier a été nommé par IBK pour assurer les services d’Amadou Haya Sanogo avec son statut d’ancien chef d’Etat.

Non à l’impérialisme des institutions de Bretton Woods !

En disant niet à la signature de l’accord de défense entre le Mali et la France, les leaders du Mp22 s’insurgent contre les institutions de Bretton Woods qui, selon eux, continuent leur propagande en mettant fin à l’appui budgétaire. «Si aujourd’hui, le MP22 est contre l’achat de l’avion présidentiel à 20 milliards de FCFA, nous ne sommes pas d’accord avec l’impérialisme de la Banque mondiale et du FMI, tous deux dirigés par la France qui ne vise que ses intérêts», a laissé entendre Pr Rokia Sanogo.

En outre, réaffirmant son opposition totale à la présence de troupes étrangères sur le sol malien, le MP22 soutient que le peuple malien doit d’abord résister avec une réelle volonté en disant tout simplement non à l’impérialisme et au diktat de la communauté internationale.

C’est ainsi que le Secrétaire chargé à la communication, Mohamed Tabouré, regrette le comportement de nos dirigeants qui pensent que le Mali ne peut se passer de ces institutions. Prenant l’exemple sur la Russie avec son histoire de Gaz, Mohamed Tabouré dira qu’il est bel et bien possible de combattre les ingérences pour avoir non seulement les moyens financiers, mais aussi et surtout les armes dont le Mali a besoin pour faire face à cette rébellion.

«Nos dirigeants pensent qu’on ne peut pas se passer des institutions de Bretton Woods ou autres. Cela depuis sous Alpha Oumar Konaré et jusqu’à présent cela continue. Pourtant, nous sommes capables de gérer nos problèmes», estime Mohamed Tabouré.

Pour faire face aux institutions de Bretton Woods ou autres, les membres du MP22 pensent qu’il faut non seulement une volonté politique nationale mais aussi et surtout une réelle volonté patriotique de résistance pour dire non aux caprices de la communauté internationale.

SOURCE: Le Prétoire

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