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Justice malienne: faites entrer le général!

Arx tarpeia Capitoli proxima : la roche Tarpéienne est proche du Capitole. Autrement dit, après les honneurs, peut intervenir rapidement la déchéance. C’est ce triste sort qui semble, depuis, aux trousses de l’ex-homme fort de la junte militaire qui avait accaparé le pouvoir au Mali.

Sa montée en grade aura été fulgurante. Sa descente aux enfers aussi. Hier fringant capitaine craint de tous, aujourd’hui général quatre étoiles malmené de partout.

Du camp militaire de Kati, qui fut son QG, il toisait tout Bamako de son regard d’acier, humilia à plusieurs reprises les Premiers ministres de la transition et suprême démonstration de sa puissance, il fit bastonner le président intérimaire, qu’il tenait en piètre estime, par une meute de groupies acquise à son arrogance. C’est fini.

L’heure de rendre des comptes sur son bref passage au pouvoir a commencé. Même bombardé général de corps d’armée, l’ex-capitaine Sanogo est rattrapé par la justice.

En compagnie de seize autres militaires, il a été présenté hier mardi à un juge d’instruction dans le cadre de l’exécution, de la disparition et de la torture de bérets rouges soupçonnés de contrecoup d’Etat le 30 avril 2102.

En attendant cette autre procédure judiciaire lancée à son encontre et qui porte également sur des cas de disparition et de tortures de soldats dans l’affaire de la mutinerie de septembre dernier à Kati. Une fronde née, on se rappelle, de la promotion supersonique du capitaine Sanogo.

Dans tous ses cauchemars, mêmes les plus fous, l’auteur du putsch du 22 mars 2012, qui a reçu plus tard des autorités maliennes les honneurs et tous les avantages matériels qui vont avec, n’imaginait pas un instant s’expliquer devant un juge. Tant, même sous la transition, il détenait la réalité du pouvoir et se considérait au-dessus de tous et de tout.

On le voit toujours, pendant la campagne politique de la présidentielle, plastronnant et racontant à l’envi que tous les candidats ont fait leur le diagnostic qui l’avait conduit au coup de force : la déliquescence de l’Etat malien.

Certains avaient prédit qu’en cas de victoire d’IBK, le trublion aurait, sinon une grande place dans l’armée, du moins une retraite dorée du fait de sa proximité avec le candidat. Il n’en sera rien. Bien au contraire. Son quotidien sera désormais rythmé par les allers-retours au palais de la justice.

Dans l’affaire des suppliciés du 30 avril, la grande question est de savoir si la responsabilité de l’ex-homme fort de Kati est directe ; autrement dit, de savoir si c’est lui qui a donné l’ordre de réprimer les bérets rouges, restés fidèles au président déchu, Amadou Toumani Touré.

Mais le moins dont l’on puisse être sûr, c’est que sa responsabilité politique reste pleine et entière, puisque les événements sont intervenus au moment où la junte militaire était au pouvoir. Avec ça, c’est le rêve d’une planque douillette qui s’éloigne au fur et à mesure que l’étau judiciaire se resserre autour de l’homme du 22 mars.

Arx tarpeia Capitoli proxima : la roche Tarpéienne est proche du Capitole. Autrement dit, après les honneurs, peut intervenir rapidement la déchéance. C’est ce triste sort qui semble, depuis, aux trousses de l’ex-homme fort de la junte militaire qui avait accaparé le pouvoir au Mali. Sa montée en grade aura été fulgurante. Sa descente aux enfers aussi. Hier fringant capitaine craint de tous, aujourd’hui général quatre étoiles malmené de partout.

Du camp militaire de Kati, qui fut son QG, il toisait tout Bamako de son regard d’acier, humilia à plusieurs reprises les Premiers ministres de la transition et suprême démonstration de sa puissance, il fit bastonner le président intérimaire, qu’il tenait en piètre estime, par une meute de groupies acquise à son arrogance.

C’est fini. L’heure de rendre des comptes sur son bref passage au pouvoir a commencé. Même bombardé général de corps d’armée, l’ex-capitaine Sanogo est rattrapé par la justice.

En compagnie de seize autres militaires, il a été présenté hier mardi à un juge d’instruction dans le cadre de l’exécution, de la disparition et de la torture de bérets rouges soupçonnés de contrecoup d’Etat le 30 avril 2102.

En attendant cette autre procédure judiciaire lancée à son encontre et qui porte également sur des cas de disparition et de tortures de soldats dans l’affaire de la mutinerie de septembre dernier à Kati. Une fronde née, on se rappelle, de la promotion supersonique du capitaine Sanogo.

Dans tous ses cauchemars, mêmes les plus fous, l’auteur du putsch du 22 mars 2012, qui a reçu plus tard des autorités maliennes les honneurs et tous les avantages matériels qui vont avec, n’imaginait pas un instant s’expliquer devant un juge. Tant, même sous la transition, il détenait la réalité du pouvoir et se considérait au-dessus de tous et de tout.

On le voit toujours, pendant la campagne politique de la présidentielle, plastronnant et racontant à l’envi que tous les candidats ont fait leur le diagnostic qui l’avait conduit au coup de force : la déliquescence de l’Etat malien.

Certains avaient prédit qu’en cas de victoire d’IBK, le trublion aurait, sinon une grande place dans l’armée, du moins une retraite dorée du fait de sa proximité avec le candidat. Il n’en sera rien. Bien au contraire. Son quotidien sera désormais rythmé par les allers-retours au palais de la justice.

Dans l’affaire des suppliciés du 30 avril, la grande question est de savoir si la responsabilité de l’ex-homme fort de Kati est directe ; autrement dit, de savoir si c’est lui qui a donné l’ordre de réprimer les bérets rouges, restés fidèles au président déchu, Amadou Toumani Touré.

Mais le moins dont l’on puisse être sûr, c’est que sa responsabilité politique reste pleine et entière, puisque les événements sont intervenus au moment où la junte militaire était au pouvoir. Avec ça, c’est le rêve d’une planque douillette qui s’éloigne au fur et à mesure que l’étau judiciaire se resserre autour de l’homme du 22 mars.

Source: L’Observateur

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