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Hollande au Mali : « Nous avons gagné cette guerre »

« Amis de Bamako, amis Maliens… » François Hollande n’a pas manqué de jouer sur la corde affective, jeudi 19 septembre à Bamako, à l’occasion de la cérémonie d’investiture du nouveau président Ibrahim Boubacar Keita.

Premier des chefs d’Etat étrangers à s’exprimer dans un stade du 26 mars au deux tiers plein, M. Hollande a évoqué sa précédente visite, le 2 février, au début d’une opération Serval qui n’avait encore libéré que Gao et Tombouctou : « Nous étions au tout début de notre combat commun.

Aujourd’hui, nous sommes à son aboutissement », a affirmé le président, qui a rappelé que sans intervention des forces françaises et africaines, « aujourd’hui, ce seraient les terroristes qui seraient ici, à Bamako ».

S’adressant au président Keita, en qui il a salué « un grand président, un bon président », François Hollande a insisté dans un discours de onze minutes sur la solidarité entre les deux nations : « Nous avons gagné cette guerre.

Nous avons chassé les terroristes. Nous avons sécurisé le Nord. Et enfin, nous avons, vous avez réussi à organiser des élections de façon incontestable, et le vainqueur est aujourd’hui président du Mali », s’est-il félicité, inscrivant l’aide militaire françaises dans l’histoire des relations entre les deux pays, en particulier celle des troupes coloniales.

« La France est venue honorer une dette contractée lors des deux conflits mondiaux du XXe siècle, a expliqué le chef de l’Etat. La France n’a pas oublié que des soldats maliens, des soldats africains avaient payé le prix de leur sang pour la libérer.

C’était notre devoir de venir à notre tour au secours du Mali « , a-t-il expliqué. Alors que le dispositif Serval reste fort de 3 200 hommes et doit être ramené à 1 000 hommes à la fin 2013, un délai qui semble de plus en plus délicat à respecter, M. Hollande l’a garanti : « Nous conserverons ici les effectifs nécessaires, mais surtout autour du Mali, pour aider les forces africaines à juguler toute menace. Parce que c’est d’abord aux Africains d’assurer leur propre sécurité. »

A l’applaudimètre, Idriss Deby, principal contributeur militaire africain à la reconquête du nord du Mali, et François Hollande l’ont emporté, de bonne guerre.

Même si l’affluence de chefs d’Etat africains – une quinzaine, dont l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Burkinabé Blaise Compaoré, le Gabonais Ali Bongo, le Nigérian Jonathan Goodluck et le roi du Maroc Mohamed VI –, avait un peu plus tôt créé un embouteillage aérien, contraignant l’Airbus présidentiel à faire des ronds, une demi-heure durant, au-dessus du fleuve Niger, le président français était incontestablement l’invité d’honneur de la cérémonie.

« Mission accomplie », glissait un diplomate de la délégation française, résumant le message symbolique porté par la France en ce jour.

Sans évoquer explicitement le régime de Damas, François Hollande s’est également appuyé sur l’opération militaire menée au Mali pour expliquer que celle-ci avait valeur d' »exemple ». « Le Mali et la France sont unis l’un et l’autre. Nous allons donner avec les Africains et les Européens la plus belle leçon de solidarité entre les peuples », a affirmé le chef de l’Etat.

« Nous avons aussi adressé un exemple », a-t-il insisté, incitant le monde à agir contre la Syrie : « Lorsque le droit est bafoué, lorsque les enfants et les femmes sont massacrés, c’est là que la communauté internationale doit se lever et assurer la solidarité. Voilà la leçon du Mali. Voilà le message de Bamako », a-t-il conclu.

source ; lemonde

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