Nord Mali

La vie est pleine de surprises. Surprise comme lorsque l’on rencontre un de ses « compatriotes » loin de chez soi, au Maroc. Surprise comme lorsque l’on s’aperçoit qu’il s’agit d’un des principaux ennemis de notre République. Surprise comme lorsque l’on découvre qu’il prépare depuis le Maroc la mort de ...

Le doute n’est plus permis : les Kidalois ne veulent plus de la présence d’occupants, qu’ils soient MNLA, HCUA, MIA, Ançardine, bref, peu importe l’appellation !

La force française Barkhane a mené dans le Nord du Mali une opération d’ampleur dénommée ‘’Tudelle’’ au terme de laquelle 24 terroristes ont été ‘’neutralisés’’ (tués en langage courant) et deux autres capturés, a-t-on annoncé samedi de source officielle.

Le Nord-Mali a renoué avec la violence, avec notamment le retour des groupes armées dans cette partie du pays, obligeant la France à renforcer ses effectifs dans cette zone.

Présents dans la région de Kidal, les groupes islamistes liés à Al Qaida au Maghreb Islamique utilisent un nouveau mode opératoire pour poser des explosifs dans la région. Il s’agit de l’utilisation d’enfants soldats pour poser des explosifs sur les axes routiers de la région.

N’Djamena- L’opération militaire Barkhane, conduite par la France avec cinq pays sahéliens, s’attaque à couper les routes des groupes armés jihadistes qui « se jouent des frontières » dans cet immense espace désertique, menaçant de déstabiliser de nouveaux Etats africains.

Après les défaites du MNLA dans les localités de la région de Kidal, de Boulekessi, de Tessit et d’Intilitt. Alghebass (prononcez Al’ebass) Ag Intallah déçu s’exprime en ces termes : « Maintenant ce n’est plus le Mali qui nous fait la guerre. Ce sont les Imghad, de petites gens ».

Le Président malien Ibrahima Boubacar Keita (IBK) a annoncé, mardi, la création d’une université à Gao, la plus grande ville du nord-mali.

Dans l’attente d’un accord définitif sur lequel devront déboucher les pourparlers de paix d’Alger, la MINUSMA appelle toutes les parties à « la retenue » pour réussir cette initiative et rétablir « la stabilité dans le nord du Mali », secoué en début de semaine par le meurtre de deux soldats maliens.

Voici qui donne raison à ceux qui disent du président burkinabé déchu, Blaise Compaoré, qu’il est l’instigateur des crises pour lesquelles il avait été appelé à être médiateur.