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A la Une: insécurité chronique au Mali et en Centrafrique

Les médias de la sous-région reviennent une nouvelle fois ce matin sur les actions jihadistes au Nord-Mali et sur les récentes violences en RCA.

« Nord-Mali : les barbus persistent et signent… », s’exclame le site d’information Fasozine. « Alors que le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, et son gouvernement se réjouissent du retour des groupes touareg et arabes du MNLA, HCUA et du MAA à la table des négociations, le Mujao, lui, décide de réveiller les vieux démons, et de fort mauvaise manière.

Ce deuxième attentat, avant-hier à Gao, moins d’un mois après celui perpétré à l’entrée d’un camp militaire à Tombouctou, est la preuve que l’opération Serval a permis d’affaiblir l’hydre, mais ne lui a pas coupé la tête. »

Et Fasozine de poursuivre : « les forces africaines et françaises doivent, plus que jamais, aller jusqu’au bout de l’assainissement de la région sahélienne qui offre tant de mobilité aux terroristes.

En plus des négociations que les autorités politiques maliennes doivent poursuivre avec les organisations rebelles disposées au dialogue politique, il faut que les forces armées traquent ces barbus et autres fous d’Allah, s’il le faut, au-delà des frontières maliennes. La paix et la sécurité du Sahel est probablement à ce prix. »

« Par quel moyen desserrer le Nord-Mali des tentacules de la pieuvre islamiste ? », s’interroge L’Observateur Paalga. « Malgré les frappes de l’opération Serval, malgré le ratissage des troupes tchadiennes, malgré les patrouilles des soldats français et des éléments de la Minusma, la constellation des groupes jihadistes armés, même affaiblie, n’en démord pas sur ses visées : faire de cette partie du pays un califat régi par la charia. (…)

La lutte contre l’hydre islamiste est loin et même très loin d’être gagnée, estime encore L’Observateur Paalga. Du fait de sa très grande mobilité et de son caractère transfrontalier, du fait du fanatisme de ses membres à l’égard de leurs chefs respectifs, mais aussi et surtout à cause des complicités dont elle bénéficie au sein des populations locales. »

Du coup, « Bamako doit ouvrir l’œil et le bon », affirme Le Pays, toujours au Burkina. Le Pays qui estime qu’il « est compréhensible qu’ayant échoué dans leur tentative, les jihadistes se trouvent à présent réduits à organiser des attentats et autres formes de harcèlements. »

Toutefois, le quotidien burkinabé se veut optimiste : « Aujourd’hui, de nouveau unie, la République du Mali chemine vers la paix et la réconciliation, quoi qu’on dise.

Les mouvements jihadistes étant émiettés, leur mésentente ne peut que profiter à l’autorité centrale à Bamako. Cette dernière doit aussi savoir composer avec ceux qui acceptent de négocier sans oser remettre l’intégralité de la République en question.

Dorénavant, il faudra garder l’œil ouvert, conclut Le Pays, et le bon, tant à Bamako que dans les autres capitales de la sous-région. Mais, il n’y a vraiment rien de mieux qu’une bonne gouvernance, auréolée d’une alternance démocratique vraie, pour mettre nos pays à l’abri de certaines intempéries. »

RCA : dans le feu des exactions

La Centrafrique à présent : « l’insécurité demeure », constate Guinée Conakry Infos. « Durant la dernière Assemblée générale des Nations unies, rappelle le site, le président français François Hollande avait rameuté la communauté internationale au sujet du climat anarchique qui se généralise de plus en plus en RCA.

Il avait dénoncé les violations répétées des droits humains et avait sollicité l’appui de la communauté internationale en faveur de la FOMAC.

Mais son plaidoyer ne semble pas être tombé dans des oreilles réceptives. Non seulement, on ne constate pas de quelconque mobilisation de la part des grands du monde, mais aussi les auteurs des violations des droits humains poursuivent leurs sales besognes.

Ainsi, rien que pour la journée d’hier, à Garga, à quelque 200 kms au nord de Bangui, on a déploré 30 victimes au compte d’affrontements d’ex-membres de la Séléka et des groupes d’autodéfense qui semblent en avoir marre de subir sans rechigner… »

« La Centrafrique dans le feu des exactions », s’alarme également le quotidien Libération en France. « Alors que Paris tente à grand-peine de mobiliser la communauté internationale sur le conflit en Centrafrique, les affrontements intercommunautaires continuent sur le terrain », constate le journal.

Désormais, relève encore Libération, « la Centrafrique compte près de 300 000 déplacés sur 4,5 millions d’habitants. (…) Médecins sans frontière a déployé des cliniques mobiles, mais les conditions de sécurité sont parfois très difficiles et l’accès à certaines zones interdit.

Action contre la faim redoute que le pire soit à venir, de nombreux paysans n’ayant pu semer. Enfin, la France escompte le vote, demain, d’une résolution de l’Onu visant à renforcer la force multinationale africaine déployée en Centrafrique. Pour l’heure, conclut Libération, pas question pour Paris d’intervenir en première ligne, comme au Mali. »

source : rfi

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