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La presse algérienne dénonce la censure sur la santé de Bouteflika

La presse algérienne a rebondi sur la saisie de deux quotidiens annonçant une détérioration de l’état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, lundi 20 mai, pour dénoncer « le silence » imposé par les autorités sur ce sujet tabou.

La presse algérienne a rebondi sur la saisie de deux quotidiens annonçant une détérioration de l’état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, lundi 20 mai, pour dénoncer « le silence » imposé par les autorités sur ce sujet tabou.

« Le pouvoir veut imposer le silence » sur la santé du chef de l’Etat, titre le quotidien francophone El Watan pour expliquer l’interdiction de parution dimanche de Mon Journal et de son pendant arabophone, Djaridati. Ils annonçaient que M. Bouteflika avait été ramené à Alger mercredi dernier à l’aube dans un « état comateux ». Leur propriétaire, Hichem Aboud, fait l’objet d’une information judiciaire pour « atteinte à la sécurité de l’Etat » en raison des informations qu’il a publiées sur la santé du président algérien, hospitalisé en France depuis le 27 avril.
Le quotidien El Khabar, généralement critique envers le pouvoir, écrit en « une » : « Le Peuple veut l’apparition du président » « Les communiqués d’Abdelmalek Sellal [le premier ministre], les déclarations des proches [du chef de l’Etat], la censure des médias n’ont pas réussi » à faire taire les rumeurs, affirme le quotidien arabophone, l’un des plus forts tirages en Algérie. « La probabilité la plus réaliste est que l’action judiciaire contre Hichem Aboud est un avertissement à tous les concernés que la trêve est terminée et qu’il faut cesser de parler de la santé du président », commente le journal.

« TROUFION EN MAL DE GLOIRE »

Une majorité de journaux sont critiques envers les poursuites judiciaires engagées dimanche contre M. Aboud, et envers le ministère de la communication, qui a démenti toute « censure » de ces deux titres. Pour Echorouk (conservateur, arabophone), « le black-out autour de l’état de santé du président est une attitude de mépris envers le peuple ». Personnalités et partis s’y bousculent pour réclamer la « transparence » dans ce dossier.

Pour Liberté, le ministère, « visiblement dépassé par la tournure prise par cet acte de censure, a tenté d’en minimiser la portée ». « L’événement reflète un état de crise de la communication officielle », relève un de ses commentateurs.

Ennahar, proche des sphères du pouvoir, se félicite de « la nuit au cours de laquelle est tombé Hichem Aboud », le décrivant comme un « officier fuyard passé en un clin d’œil du statut de réfugié politique à Lille [nord de la France] à celui de propriétaire de deux journaux ». Ces critiques sur le passé militaire du patron de presse trouvent un écho dans Le Temps d’Algérie (francophone). Hichem Aboud s’y voit qualifié de « troufion en mal de gloire ».

 

Source : Le Monde.fr

 

 

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Modibo TEMBELY est co-administrateur de ce site web.

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