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Que le Mali garde donc ses Touaregs et sa rébellion !

nous avons été parmi les premiers à accueillir les réfugiés.A Ouahigouya comme à Bobo-Dioulasso, ils sont arrivés par milliers et séjournent pour un bon nombre en ce moment même au Burkina. Cependant, si les Maliens ont trouvé d’autres médiateurs plus compétents, s’ils trouvent qu’ils peuvent trouver la solution à leur problème ailleurs sans le Burkina, « Fatiha ».Qu’il en soit ainsi.

nous avons été parmi les premiers à accueillir les réfugiés.A Ouahigouya comme à Bobo-Dioulasso, ils sont arrivés par milliers et séjournent pour un bon nombre en ce moment même au Burkina. Cependant, si les Maliens ont trouvé d’autres médiateurs plus compétents, s’ils trouvent qu’ils peuvent trouver la solution à leur problème ailleurs sans le Burkina, « Fatiha ».Qu’il en soit ainsi.

Le Burkina Faso, dont le président Blaise Compaoré, ne s’est pas auto saisi de la question malienne parce qu’il n’avait rien d’autre à faire.

C’est un mandat qui lui avait été confié par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Conscient donc de l’importance du bon voisinage, de la complexité du dossier touareg et de la ramification que les organisations sur le terrain peuvent avoir avec des groupes terroristes, Blaise Compaoré s’est investi comme il le pouvait.

Bien compris ou mal, il a réussi à obtenir un accord préliminaire sur la base duquel, des élections présidentielles ont eu lieu au Mali. Et qui ont permis à Ibrahim Boubacar Kéïta d’être le locataire du palais de Koulouba, un palais qu’il a longtemps convoité sans y parvenir.

C’est également sur la base de cet accord que les Maliens ont pu se rendre dans des urnes et ont élu des députés qui siègent actuellement.

Soit dit en passant, IBK a installé son beau-père comme président du Parlement.Même si le Malien n’est pas définitivement apaisé, les conditions d’un retour à la paix définitive semblent assez remplies. Le Burkina Faso, qui y a des soldats (Badenya est le nom du contingent) dans le cadre de la mission des Nations unies pour le Mali, a pour sa part joué le rôle qu’il devrait jouer.

Et, sans contexte, est encore disponible à jouer tout rôle qu’on lui confiera si on estime qu’il peut encore le faire. Au nom de la tradition des relations de bon voisinage, de la recherche de la paix d’une façon générale et surtout de la pacification de la zone sahélienne. Mais, à condition qu’on lui accorde le moindre égard.

En effet, le Burkina Faso qui n’a pas moins de problèmes d’éducation, d’approvisionnement en eau potable des ménages, de santé, de bien-être en général des populations que le Mali sait bien s’occuper.

Il ne cherche donc pas à « mettre sa bouche » dans des problèmes qui ne le regardent pas. Au contraire, ce sont les autres qui lui apportent leurs problèmes à gérer.

Conscient donc du fait que le problème de ton frère c’est ton problème, les Burkinabé se sont toujours engagés avec les principaux concernés pour trouver des solutions. On a même souvent accusé, à tort ou à raison, Blaise Compaoré de trop s’occuper des problèmes des autres, oubliant qu’à l’intérieur ses compatriotes ont des problèmes.

Il nous est arrivé dans les mêmes colonnes de dire qu’il faut abandonner le problème malien. Autrement dit, si les Maliens ne sont pas conscients du danger qu’ils courent en entretenant un problème aussi sérieux et complexe que celui des Touaregs, il faut les laisser.

Malheureusement, nous sommes voisins et en aucun cas, nous ne pouvons faire semblant de ne pas voir. La preuve est que lorsque ç’a éclaté, nous avons été parmi les premiers à accueillir les réfugiés.

A Ouahigouya comme à Bobo-Dioulasso, ils sont arrivés par milliers et séjournent pour un bon nombre en ce moment même au Burkina. Cependant, si les Maliens ont trouvé d’autres médiateurs plus compétents, s’ils trouvent qu’ils peuvent trouver la solution à leur problème ailleurs sans le Burkina, « Fatiha ».Qu’il en soit ainsi.

L’essentiel étant que la paix revienne au plus vite, et définitivement dans toute la sous-région. Seulement, IBK doit comprendre que ce qui est arrivé à l’un peut bien arriver à l’autre. Et que ce n’est pas parce qu’il a manqué la volonté à un Amadou Toumani Touré ou avant lui à un Alpha Omar Konaré que la question touareg est toujours d’actualité.

source : L’Express du Faso

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