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En application aux récentes recommandations issues des ateliers tenus entre les groupes armés et Bamako sous l’égide de la communauté internationale, les opérations de cantonnement des éléments des groupes armés auraient déjà commencé.
De source digne de foi, les éléments armés concernés par ces opérations sont issus du MNLA, du HCUA et du MAA. Ainsi, à l’issue de ces ateliers, douze sites ont été identifiés à Gao, Tombouctou et Kidal pour abriter ces éléments.
Ces opérations de cantonnement pourraient également impliquer les mouvements d’auto-défense comme le Ganda Izo et le Ganda Koy. Les éléments de ces mouvements pourraient être cantonnés à Ségou et Mopti.
Rappelons que les opérations de cantonnement des groupes armés étaient l’un des points essentiels de l’accord préliminaire de Ouagadougou signé le 18 juin 2013 entre les autorités de la transition et les groupes armés.
Elles avaient d’ailleurs été confiées à une commission technique conjointe entre Bamako, la MINUSMA, les soldats de Serval et les mouvements armés.
Les nouvelles autorités du pays avaient suspendu leur participation dans cette commission en raison de l’occupation par le MNLA des bâtiments administratifs à Kidal.
Grâce à la pression exercée par la communauté internationale, ces bâtiments ont été libérés. Mais, c’est à la faveur de la récente visite effectuée par une délégation du conseil de sécurité dans notre pays que les nouvelles autorités ont accepté de reprendre le dialogue avec les groupes armés.
Par ailleurs, malgré ce cantonnement, des groupes armés non identifiés continuent de sévir dans le nord du Mali. A titre de rappel, des centaines de miniers du sel ont été sommés de quitter leurs sites à Taoudéni par des hommes armés sous peine d’être exécutés.
L’Indépendant
