Nord Mali

Avec la mort de deux humanitaires du conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), tués dans une explosion de mine sur la route de Gounda – Tombouctou le 29 mai dernier, les humanitaires deviennent des proies de plus en plus faciles pour les prédateurs djihadistes.

La presse malienne a largement relayé la volonté des djihadistes de détourner à leur profit certaines filières du trafic de carburant.

Une première tranche d’aide humanitaire algérienne a été acheminée hier, à la frontière algéro-malienne, sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le président en exercice de l’Union africaine (Ua) et chef d’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a amené les trois groupes armés présents dans le nord du Mali à signer un accord de cessez-le-feu avec le gouvernement malien.

L’ancien ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubeye Maïga, qui a démissionné suite à la défaite de l’armée malienne le 21 mai face à la rébellion Touareg à Kidal Rechercher Kidal a demandé samedi une commission d’enquête parlementaire sur la défaite de l’armée Malienne.

L’ancien Premier ministre Modibo Kéita, facilitateur malien dans la crise du Nord, est rentré à Bamako. Il revient d’Ouagadougou où il a rencontré les représentants des groupes armés.

Les musulmans, qui représentent 90% de la population du pays, veulent, par la prière, parvenir à la paix et à la réconciliation de tout le peuple avec lui-même.

Depuis l’échec de l’assaut de Kidal, la situation du septentrion devient de plus en plus préoccupante. Elle se dégrade au profit du Mnla et ses groupuscules. Ceux-ci s’emploient progressivement tout au nord de notre pays.

Un Etat souverain qui se veut responsable, et qui rêve d’une Armée digne de ce nom, forte et équipée à la pointe des nouvelles technologies de combat, mais qui n’a pas d’avions de combat… est un Etat failli.

Le nord du Mali a de nouveau connu un embrasement de violence entre les groupes rebelles et les Fama (Forces armées maliennes) qui, après une journée d’intenses combats, ont dû capituler. Cela accentue la situation d’instabilité du pays.