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Le facilitateur dans la crise du Nord rentre du Burkina Faso

L’ancien Premier ministre Modibo Kéita, facilitateur malien dans la crise du Nord, est rentré à Bamako. Il revient d’Ouagadougou où il a rencontré les représentants des groupes armés.

Le but de sa mission, tenter de ramener à la table des négociations ces groupes armés, qui ont repris le contrôle de Kidal, il y a quinze jours, et le gouvernement de Bamako.

C’est un premier tour de chauffe avant les véritables premières négociations mais le facilitateur malien est rentré d’Ouagadougou plutôt satisfait. La rencontre avec les représentants des groupes armés s’est déroulée dans un climat serein. « Nous avons parlé entre Maliens », a déclaré à RFI, l’ancien Premier ministre Modibo Kéita.

Il a transmis aux groupes armés du Nord le message de paix du président Ibrahim Boubacar Keïta, message, dit-il, accepté par ses interlocuteurs.

Des interlocuteurs qui, pour le moment, souhaitent que la médiation se déroule hors du Mali, en pays neutre.
L’autre souhait des groupes armés rencontrés à Ouagadougou est la désignation d’un médiateur international dans la crise malienne. Sur tous ces points, l’envoyé de Bamako a pris bonne note et a promis de transmettre le message aux autorités maliennes.

Pour sa prochaine étape, le facilitateur se rendra dans un autre pays voisin du Mali pour y rencontrer d’autres groupes armés. Il reviendra ensuite rapidement dans la capitale malienne faire de nouvelles propositions aux différentes parties.
Moussa Mara reste muet

Pointé du doigt après les dernières déclarations de l’ancien ministre de la Défense, le Premier ministre malien, Moussa Mara, n’a toujours pas réagi pour rejeter les accusations à peine voilées de Boubeye Maïga [ concernant les responsabilités de la déroute de l’armée malienne face aux groupes armés, il y a quinze jours à Kidal, et qui a coûté sa place à ce dernier, NDLR ].

Mais les partisans de Moussa Mara le disent serein, ses adversaires parlent plutôt, « de gêne profonde sur le dossier ». Alors est-il vraiment l’homme qui aurait communiqué directement avec les troupes sur le terrain en contournant la hiérarchie militaire ?

La commission d’enquête parlementaire, si elle voit le jour, apportera probablement des réponses. A Koulouba, siège du palais présidentiel, situé sur les hauteurs de Bamako, on suit, dit-on, de près la situation. De nombreux soldats maliens sont encore sur le terrain, notamment dans le Nord, et l’unité autour de l’armée est au centre des préoccupations du président Ibrahim Boubacar Keïta, explique son entourage.

Il s’apprête, d’après nos informations, à nommer un officier supérieur à la tête de l’armée. Reste l’avenir politique du Premier ministre Moussa Mara, l’intéressé, lui-même, a récemment déclaré qu’il avait toujours la confiance du président de la République.
Sur le terrain

Dans la ville de Ménaka, dans le nord-est du Mali, des femmes et des jeunes ont manifesté, devant le camp de la Minusma, la force internationale de maintien de la paix.

Ces manifestants favorables au MNLA réclamaient le départ des soldats maliens du camp militaire de Ménaka. Les représentants de la force des Nations unies les ont écoutés. Il n’y a pas eu d’incidents. Ménaka est, depuis le 22 mai, contrôlée par le MNLA.

L’armée malienne, elle, est restée cantonnée dans son camp.Un couvre-feu est imposé à la population entre 20h et 6h du matin.

Source: RFI

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