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La succession de Moussa Mara pour laquelle le RPM se bat semble lui échapper. Cette transmission du pouvoir qui opposait, nous a-t-on dit, le doyen Bocari Treta au jeune loup aux dents longues, Mahamane Baby, est, semble-t-il, terminée. La nouvelle donne a dicté de nouvelles réalités, lesquelles ont propulsé le dernier Premier ministre du Président Konaré et non moins ancien ministre de Moussa Traoré, Modibo Keïta, au devant de la scène. IBK a cru bon de le nommer comme Haut représentant du chef de l’Etat dans les pourparlers inter-Maliens inclusifs d’Alger, en raison de sa compétence, de sa sagesse et surtout de son expérience. Aujourd’hui, son nom revient dans les milieux proches du pouvoir comme probable successeur de Moussa Mara à la Primature.
Autant, il a des qualités, autant sa nomination éventuelle relèverait du politiquement peu correct parce qu’il n’est pas un homme du sérail politique. Ce serait de l’usurpation, voire de l’imposture politique. Aux hommes politiques les postes politiques. Aux personnalités dites indépendantes de s’intéresser aux activités de la société civile, d’orienter le gouvernement par des propositions pertinentes et non de s’ériger en calife pour prendre la place des militants.
Assemblée nationale : 50 véhicules pour les députés
Petit à petit, les conditions de vie et de travail des députés s’améliorent. Après la rénovation des bureaux et leur ameublement, suivis de la modernisation des toilettes de l’Hémicycle, voici les luxueuses voitures 4×4, Toyota Prado, achetées avec le concessionnaire CFAO pour les membres du bureau de l’Assemblée nationale, les présidents des commissions, les présidents des groupes parlementaires. Même certains conseillers du Président de l’Assemblée nationale ont bénéficié de petites voitures Toyota. Cela fait un total de 50 véhicules. Les députés éligibles à ces automobiles les ont déjà reçues. Elles sont immatriculées ANM (Assemblée Nationale du Mali).
Il n’est donc pas exclu que les députés mettent le cap prochainement sur l’amélioration de leurs traitements pécuniaires, lesquels n’ont pas évolué depuis bientôt 10 ans.
Bourses : 17,759 milliards en 2015
Au Mali, le nombre des étudiants de l’enseignement supérieur est de 111 000 en 2015 contre 110 000 en 2014. Au niveau de l’enseignement normal, les élèves- maitres totalisent 38 985 personnes tandis qu’à l’enseignement technique et professionnel, les élèves atteignent 150 961. Ce chiffre est, de loin, dépassé au niveau de l’enseignement secondaire général qui compte 259 817 élèves en 2015.
Parmi ce beau monde, un nombre non négligeable bénéficie du soutien de l’Etat, sous forme de bourses, sur la base de critères bien déterminés et acceptés par toutes les parties. Le montant total de cette bourse se chiffre à 17, 759 milliards de nos francs.
BSI : Plus de 500 milliards d’investissement annoncés
Le budget spécial d’investissement (BSI) 2015 se chiffre à plus de 500 milliards de nos francs. Il est composé d’un financement intérieur et d’un financement extérieur. Le premier est de 145,001 milliards de nos francs et le second 355,936 milliards. Ces deux budgets permettent l’investissement (routes, ponts, écoles, hôpitaux, forages..), source de croissance, donc de richesse et d’épanouissement des citoyens.
Rassemblées par Chahana Takiou
Source : LE 22 SEPTEMBRE
