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Les 52 prisonniers libérés par les groupes armés

Les 52 otages (militaires, gendarmes et policiers) détenus à Kidal depuis les affrontements des 17 et 21 mai 2014 ayant opposé l’armée malienne aux groupes armés du Nord, ont été libérés. Ils ont été libérés par les groupes armés ce matin. Remis à la Minusma, ils sont actuellement en route pour Bamako où ils sont attendus dans la soirée.

Bamako de son côté a aussi libéré des prisonniers des groupes armés sans que le nombre ne soit pour l’instant connu.

Un échange de prisonniers en prélude à l’ouverture des pourparlers entre gouvernement malien et groupes armés du Nord du côté de l’Algérie à partir de demain.
Ce sont là des mesures qui contribuent à mettre en confiance les deux parties avant l’ouverture des négociations. Dans tous les cas, cela était un préalable pour chacune des deux parties avant l’amorce du dialogue direct. Lequel dialogue est prévu pour démarrer demain, mercredi 16 juillet, à Alger.

Pour rappel, l’échange de prisonniers est un point inscrit dans l’accord préliminaire de Ouagadougou signé le 18 juin 2013 et confirmé par le cessez-le-feu du 23 mai dernier.
A. Diakité
Mali: échange de 86 prisonniers à la veille de négociations de paix à Alger
Bamako – Le gouvernement malien et les groupes armés du nord du Mali ont procédé mardi à un échange de 86 prisonniers, signe de bonne volonté à la veille de l’ouverture de négociations de paix à Alger, a constaté un journaliste de l’AFP.

Quarante-cinq militaires et policiers maliens capturés fin mai à Kidal (fief de la rébellion touareg nord-est) par les groupes armés sont arrivés à l’aéroport de Bamako par vol spécial, où ils ont été accueillis par le Premier ministre malien Moussa Mara.

Dans le même temps, toujours à l’ééroport, 41 Touareg capturés lors de patrouilles des forces de défense et de sécurité dans le nord du Mali, ont été remis en liberté.

Ils devaient regagner leur région d’origine dans l’avion qui a ramené les militaires maliens libérés.

Selon Aliou Touré, du ministère malien de la Sécurité, il s’agit d’un geste de décrispation de part et d’autre avant l’ouverture de négociations de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord du Mal, mercredi à Alger.

Les militaires et policiers libérés ont transité lundi soir par l’Algérie avant de regagner leur pays, selon une source officielle malienne qui a affirmé que l’ensemble des prisonniers libérés étaient en bonne santé.

Soldats et policiers libérés avaient été capturés après des combats ayant opposé à Kidal du 17 au 21 mai l’armée malienne aux hommes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg), du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, au sein duquel sont recyclés d’ex-jihadistes) et du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA).

Ces combats s’étaient soldés par une lourde défaite de l’armée malienne qui avait perdu une cinquantaine de soldats.

Un cessez-le-feu obtenu par le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’Union africaine (UA), tient toujours. Mais le gouvernement malien a dénoncé la semaine dernière des concentrations de groupes armés dans le Nord où des affrontements ont par ailleurs lieu entre le MNLA et une branche du MAA.

Les prisonniers des groupes armés avaient eux été arrêtés essentiellement lors de patrouilles de l’armée malienne dans le Nord avant les combats de Kidal.

Les négociations qui doivent s’ouvrir à Alger sont les premières à rassembler l’ensemble des parties prenantes au conflit depuis celles qui avaient abouti à un accord intérimaire le 18 juin 2013 à Ouagadougou, au Burkina Faso, ayant ouvert la voie à la tenue d’élections présidentielle et législatives.

Mais depuis l’élection du président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2013, les pourparlers piétinent et les groupes armés continuent à mener régulièrement des actions meurtrières dans le nord du Mali.

Lundi, un légionnaire français a été tué et sept militaires blessés lors d’une attaque suicide dans la région de Gao (nord), a affirmé le ministère de la Défense à Paris.

Il s’agit du neuvième soldat français tué au Mali depuis le lancement de l’opération française Serval en janvier 2013, mais du premier tué au cours d’une attaque suicide.

Source : AFP

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Modibo TEMBELY est co-administrateur de ce site web.

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