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IL FAUT DÉSARMER ET DISSOUDRE LE MNLA Nous n’avons cessé de le dire depuis le début de la crise: pour le retour de la paix et la stabilité au Mali, il faut très clairement et sans aucune ambiguïté désarmer le MNLA et dissoudre ce mouvement armé dont la définition littérale ainsi que ses actions criminelles concourent aujourd’hui encore à l’idée d’une séparation territoriale ou autonomie déguisée au Mali.
Quand les responsables du MNLA déclarent ,via les médias, qu’ils respectent désormais l’intégrité territoriale : moi je reste sur mes gardes, car ils auront oublié bien entendu de redéfinir aussi le NOM de leur groupuscule qui prônent très clairement « la libération d’un territoire « imaginaire » d’azawade » .
Le MNLA joue avec les mots et avec le feu, il joue avec l’avenir de la Nation Malienne, ce groupe armé et hors la loi continue de narguer et de se moquer du peuple, des autorités maliennes mais aussi des acteurs des négociations sous-régionale et internationale.
En continuant de commettre des crimes dans le nord du Mali, le MNLA ne peut pas prétendre dire qu’il condamne le terrorisme alors qu’il est lui même considéré par les maliens comme une organisation armée, meurtrière et terroriste.
Nous savons que le MNLA à manipulé et enrôlé en son sein des jeunes innocents en manque de repère et souvent vulnérables et qui sont aujourd’hui encore utilisés comme enfants soldats ; nous devons donc tout mettre en œuvre pour faire ramener ces jeunes égarés à la raison et les ramener à la maison.
Mais, les vrais leaders du MNLA « qui ont le sang sur la main » doivent être appréhender et répondre devant les juridictions compétentes pour des faits de crimes dont ils sont indéniablement responsables. Nous devons tout faire en faveur de la paix mais nous devons aussi resté ferme et ne pas encourager l’impunité.
Oui il y’ a encore d’autres otages à libérer, nous sommes de cœur et d’action avec eux et en faveur de sa libération. Mais aujourd’hui, l’otage principal à libérer totalement et proprement : c’est le Mali, cela facilitera la libération de l’ensemble des otages.
Il y’ a des compatriotes touaregs au sein des FAMA ( les forces armées du Mali) qui connaissent très bien les zones des régions nord du pays et sur qui le Mali et la communauté internationale peut compter pour les actions en faveur de la libération des otages et la sécurisation du septentrion malien.
Il faut clairement assainir la situation sécuritaire à Kidal et dans toutes les régions nord du pays.
Je suis convaincu d’une chose : avec une « réelle volonté » de la communauté internationale, avec le concours de la France mais surtout des pays africains, nous pouvons et nous devons ensemble reconstruire un Mali stable qui saura mobiliser tous ses fils dans toutes leurs diversités pour relever les immenses défis en faveur de la paix , la sécurité , la réconciliation nationale , en faveur de la démocratie et du développement.
Comme c’est le cas actuellement, il faut continuer de former , équiper et accompagner l’Armée Malienne dans sa lourde mission afin qu’elle se déploie partout sur le terrain pour y asseoir l’autorité de l’État Malien et pour assurer la sécurité des populations et leurs biens, garantir la paix.
Les coups de canon inutiles et insensés doivent cesser, la vie locale doit reprendre, l’activité économique aussi, la souffrance de nos compatriotes du nord ne peut plus et ne doit plus durer , les milliers de nos compatriotes déplacés vers les pays voisins doivent regagner le pays, retrouver leurs familles et proches et nous devons mettre en œuvre pour leurs aider à se reconstruire dans un Mali unis et prospère.
Ibrehima Tamega
