BIGtheme.net http://bigtheme.net/ecommerce/opencart OpenCart Templates
Dernières Nouvelles
Home / A la Une / Hollande à Bamako pour encourager un Mali convalescent

Hollande à Bamako pour encourager un Mali convalescent

Cérémonie d’installation du nouveau président KeïtaLe président français parlera aux Maliens « en ami »Vers un retrait des soldats français de Serval

Parenthèse optimiste en pleine crise syrienne, François Hollande assiste jeudi à Bamako à la cérémonie d’installation du nouveau président malien, dont l’élection en août a couronné l’opération française visant à chasser les islamistes du nord du pays.

Le chef de l’Etat français est le seul dirigeant occidental à assister à l’évènement organisé dans un stade de la capitale malienne, où sont aussi attendus une vingtaine de dirigeants africains, dont le roi du Maroc Mohammed VI et le président sud-africain Jacob Zuma.

Elu le 11 août avec 78% des voix, Ibrahim Boubacar Keïta a prêté serment le 4 septembre, quelques jours avant la nomination du gouvernement du Premier ministre Oumar Tatam Ly.

Des élections législatives doivent parachever en novembre le processus de transition politique destiné à pacifier le pays déstabilisé par l’avancée des djihadistes, contrée en début d’année grâce à l’opération Serval lancée par l’armée française.

Accueilli en héros à Bamako et Tombouctou lors d’une visite-éclair le 2 février, François Hollande avait déclaré avoir vécu « la journée la plus importante » de sa vie politique.

Le président vient cette fois « marquer par sa présence l’avant-dernière étape, avant les législatives, de la transition politique malienne », dit-on à l’Elysée, où l’on continue de se féliciter du bon déroulement du scrutin présidentiel de cet été.

LE SAHEL TOUJOURS INSTABLE

François Hollande revient au Mali en tant qu’ancien « chef de guerre », costume récemment réendossé dans une crise syrienne où la voix de la France est souvent couverte par celles des Etats-Unis et de la Russie.

« Ce voyage montre que la guerre n’était pas un but en soi et que l’objectif était bien le transfert du pouvoir aux civils », note Pouria Amirshahi, député des Français de l’étranger, qui sera du voyage aux côtés d’autres parlementaires et de quatre ministres.

« L’élection présidentielle a clos le chapitre de la guerre. François Hollande va prendre la parole non pas en tant que chef de guerre, mais en ami du Mali », a-t-il dit à Reuters.

Transition politique, développement et sécurité seront en tête des sujets de conversation entre le président français et son homologue malien dans un pays encore convalescent, au coeur d’un Sahel toujours instable.

« Serval a beaucoup affaibli les terroristes au Mali mais ils sont encore très actifs dans la région. D’où la nécessité de mieux communiquer au niveau local en matière d’échange d’informations, de surveillance des frontières », souligne une source diplomatique française.

La paix et la sécurité en Afrique sont les thèmes d’une conférence internationale organisée début décembre à Paris.

Des troubles continuent de secouer le Nord-Mali, notamment dans les zones contrôlées par les rebelles touaregs avec lesquels des négociations de paix doivent bientôt s’engager.

LE DÉFI DU DÉVELOPPEMENT

Le gouvernement s’est déclaré lundi déterminé à poursuivre ses efforts de réconciliation nationale au lendemain du caillassage d’un convoi ministériel dans la ville de Kidal.

Interrogée sur les chances d’apaisement sur l’ensemble du territoire, une source diplomatique française se dit « raisonnablement optimiste » et juge possible de tenir l’objectif de ramener le nombre de soldats français de 3.200 aujourd’hui à un millier d’ici la fin de l’année.

Concentrée sur la lutte anti-terroriste, la mission Serval doit laisser les rênes à l’armée malienne et à la Mission de maintien de la paix des Nations unies, la Minusma, dont l’effectif atteint aujourd’hui 5.000 hommes.

Tchad, Niger, Togo et Burkina-Faso ont fourni le plus gros du contingent de cette force toujours en cours de déploiement.

Le développement s’annonce comme le prochain défi à relever pour le Mali, quatre mois après la conférence des donateurs de Bruxelles qui a levé plus de trois milliards d’euros d’aide.

De source diplomatique française, on précise que 150 millions ont été décaissés pour l’heure au niveau international, dont 18 millions par la France sur 280 millions annoncés.

source : lesechos

About Malikahere

Check Also

Djihadistes : constructeurs ou destructeurs du Mali?

Koro : 2 enfants morts, 1 mutilé ! En cause les explosifs des djihadistes. Dans ...