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Le coût global du déploiement des forces onusiennes estimé à 350 milliards de francs Cfa – Le coût global du déploiement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) est d’environ 350 milliards de FCFA, soit 700 millions de dollars américains, dont 90% sont destinés au personnel militaire, a indiqué le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali et chef de la Minusma, Albert Koenders, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue mercredi après-midi au siège de la mission sis à l’hôtel de l’Amitié à Bamako, à l’occasion du renouvellement de son mandat au Mali jusqu’au 30 juin 2015.
La rencontre avec la presse a été essentiellement axée notamment sur les réalisations faites en une année de présence de la Minusma au Mali et ses nouvelles orientations pour restaurer la paix et la sécurité.
Le haut fonctionnaires des Nations unies a mis un accent particulier sur des signes encourageants augurant la restauration de la paix au Mali tels que le renouvellement du mandat de la Minusma avec plus de possibilités, les prémices d’un dialogue direct entre les mouvements armées et le gouvernement malien attendu prochainement en Algérie, la solidarité internationale en faveur du rétablissement de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali, l’inviolabilité de ses frontières ainsi que le caractère laïc de la République.
Selon Albert Koenders, ces positions seront également réaffirmées au cours de la réunion des chefs d’Etat de la Cedeao prévue dans quelques jours. Il a toutefois précisé que la vigilance et la prudence doivent être de rigueur, compte tenu du fait que les terroristes opèrent toujours et tentent de freiner le processus de paix, en rappelant les attentats commis récemment contre les soldats onusiens à Aguelhok et près de Goundam, tuant cinq des leurs et blessent beaucoup d’autres.
Il a par ailleurs souhaité la mise en place immédiate des mécanismes prévus par l’accord de Ouagadougou, en l’occurrence le comité de suivi et d’évaluation de l’accord et de la Commission technique mixte de sécurité (Cmts).
Pour Koenders, le nouveau mandat de la Minusma est plus robuste que le précédent. L’effectif de la mission est passé à 8.300 militaires et 1.000 policiers. Ces chiffres ne sont pas si loin des 12.600 hommes promis au début du déploiement de la force. Il a indiqué qu’avec ce nouveau mandat, les forces onusiennes pourront mieux dissuader les terroristes.
Les forces internationales pourront ainsi se déployer au-delà des grandes agglomérations, conformément au souhait des autorités maliennes. Il a aussi signalé l’acquisition récente d’hélicoptères Appache par les forces onusiennes et l’entrée des drones en action pour bientôt afin de mieux surveiller le territoire et contribuer à la lutte contre le terrorisme.
«Mais il ne faut pas se faire d’illusion, car cette force est déployée sous le chapitre VII de la charte de l’ONU qui limite son rôle à des opérations de maintien de la paix. Elle n’a pas une vocation offensive et ne doit intervenir qu’en cas de légitime défense », a-t-il tenu à préciser.
Source : afriquejet
