Le Groupement Politique de Zoumana Sacko l’ADPS (l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de Crise) a tenu une conférence de presse le vendredi 07 juin dernier. Ils’agissait pour le regroupement d’alerter sur la situation de Kidal, les négociations en cours à Ouagadougou, les élections et les marchés publics.
La conférence de presse qui s’est tenue au siège de la CNAS- FASO Héré était présidée par certains membres du directoire de l’ADPS en présence de Zoumana Sacko qui avait pris place dans la salle sans prendre la parole.
Dans la déclaration liminaire lue par Lamine Coulibaly, le regroupement réaffirme assumer sa responsabilité historique de toujours exprimer publiquement ses idées pour affirmer ses positions et proposer des solutions.
Fidèle à sa vision politique, l’ADPS a toujours remercié la communauté internationale pour son appui tout en fustigeant l’erreur historique qui a constitué à distinguer le MNLA et Aneçardine des autres groupes au motif qu’ils sont Maliens. Pourtant, c’est sur la responsabilité de ces 2 mouvements que tout le désordre a commencé dans le nord de notre pays.
L’ADPS en appelle alors à la constitution d’un front populaire pour le salut national. Par cette proposition, l’ADPS entend fédérer l’ensemble des forces politiques pour qu’elles s’unissent et parlent d’une seule voix.
Ainsi, l’ADPS récuse le médiateur et même les négociations de Ouagadougou qui sont comme une tentative de mettre le MNLA en scelle. Alors à la suite de cette démarche, l’ADPS propose que la nation malienne ne reconnaisse pas le préaccord qui sera signé à Ouaga ; et comme un seul homme, c’est le peuple Malien qui peut faire échec à cette tentative qui risque de remettre le MNLA en scelle.
A propos de Kidal, l’ADPS est formelle, il n’est pas question de sanctuariser cette ville comme si elle ne faisait pas partie de la République.
L’ADPS déplore le mutisme de la communauté internationale sur les agissements racistes et esclavagistes de cette minorité grand seigneur du trafic de la drogue, narco trafiquant, des égorgeurs de femmes et acteurs d’épuration ethnique.
L’ADPS n’entend pas être complice d’un silence coupable à l’égard d’une situation dans laquelle on entraine allègrement « le cou du Mali » dans le nœud de la corde de la désintégration territoriale.
Las amis de Zou dénoncent ainsi l’interposition de la force serval à Anefis qui se comporte en parrain du MNLA.
A propos des négociations de Ouagadougou, l’ADPS s’étonne que le Président de la République par intérim ait envoyé à Ouaga un conseiller spécial pour négocier avec le MNLA, sans avoir consulté au préalable ni l’Assemblée nationale, ni la classe politique, ni la société civile, ni les autres communautés du nord.
L’ADPS rappelle que tout accord y compris un cessez-le-feu devrait être signé au Mali.
L’ADPS est engagée pour l’organisation d’élections crédibles et transparentes mais elle rappelle que pour l’élection présidentielle, la circonscription électorale est l’ensemble du territoire national. Alors au double plan légal et politique, il n’est pas possible de tenir le scrutin présidentiel sans Kidal qui reste une partie intégrante du Mali.
L’ADPS rappelle aussi que la remise de la carte NINA aux électeurs incombe au gouvernement. Par ailleurs, le regroupement déplore le maintien du parrainage alors qu’il est anticonstitutionnel et source de corruption.
En outre, le parti s’est félicité de la réponse positive de l’URD qui a promis de parrainer son candidat sans contrepartie aucune, rassure la déclaration.
Pour clore sa déclaration, l’ADPS dénonce le manque de transparence au niveau des marchés publics de l’Etat, notamment ceux relatifs à l’achat de véhicules pour l’armée et d’autres organismes publics mais aussi l’attribution du marché pour la confection des cartes NINA tout comme l’attribution de la licence du 3ème opérateur de téléphonie mobile ainsi que l’éventuelle compensation injustifiée d’Orange- Mali pour dégâts subis dans le nord.
Pour ce qui concerne les radiées de la fonction publique, l’ADPS a appris avec consternation par voie de presse que la cour suprême du Mali a rendu un arrêt annulant les actes pris par le gouvernement pour extirper de la fonction publique des personnes qui y sont entrées en violation de toutes les dispositions législatives et réglementaires régissant le recrutement des fonctionnaires et des contractuels de l’Etat.
La rencontre a pris fin après la séance des questions réponses qui a constitué à apporter des éclaircissements aux différents points abordés dans la déclaration liminaire.
Au cours de cet exercice, les différents orateurs ont apporté davantages d’éclaircissements aux différentes réponses données par les différents responsables autour de la table.
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