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La fille de l’otage français retenu au Mali dénonce une inégalité de traitement

Si elle se dit « très contente » de la libération des otages d’Arlit, Diane Lazarevic, fille de Serge Lazarevic, enlevé au Mali en novembre 2011, ne décolère pas contre le gouvernement, qui n’a pu lui ramener son père, toujours détenu par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

Elle accuse l’exécutif, mercredi 30 octobre au matin au micro d’Europe 1, de lui avoir « assuré il y a deux mois que s’il y avait libération, il y aurait libération des otages d’Areva et de mon père, le négociateur en place négociait pour les cinq » ; et dénonce une inégalité de traitement dans la négociation pour leur libération. « Mon père est un anonyme [alors que pour] les otages d’Areva, il y a une entreprise derrière, une puissance. » Si bien qu’à l’arrivée, « la priorité était à ces otages-là… »

SI AREVA A PAYÉ, « C’EST HONTEUX »

Elle suspecte donc Areva, le groupe nucléaire français, d’avoir eu suffisament d’influence pour accélerer la libération de leurs cadres retenus au Mali. « Le Quai d’Orsay m’a dit il y a deux mois que la France ne verse pas de rançon, mais qu’Areva le ferait sûrement », révèle-t-elle, s’indignant d’une telle pratique : « S’ils ont payé, c’est honteux. » La veille, sur i-Télé, Diane Lazarevic avait déjà avancé cette thèse, déclarant qu' »on se doute bien que c’est Areva qui a payé pour la libération des otages d’Arlit ».

A la question de savoir si elle serait favorable au versement d’une rançon pour la libération son père, Mme Lazarevic rappelle sa position : « Je souhaite une libération mais pas de paiement de rançon », car une telle pratique « alimente le terrorisme » et encourage « Al-Qaida à prendre d’autres otages ».

Le 24 novembre 2011, Serge Lazarevic et Philippe Verdon, en voyage d’affaires, étaient enlevés dans leur hôtel à Hombori, au Mali. AQMI revendiqua l’enlèvement quelques semaines plus tard. En mars 2013, le groupe islamiste affirmait que Philippe Verdon, âgé de 53 ans, suspecté d’être un espion, avait été exécuté.

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