En Afrique, le secteur coton connait d’énormes difficultés à savoir : la position concurrentielle du coton africain dans le marché mondial ; la concurrence actuelle des fibres synthétiques ; le renchérissement des couts des facteurs de production ; le développement de nouvelles filières cotonnières ; les enjeux des cultures biotechnologies et les problèmes environnementaux.
C’est relever ces défis que la FAO, avec l’appui financier de l’Union Européenne a mis en œuvre un projet intitulé : « contribuer à la compétitivité et à l’intensification durable des filières cotonnières africaines par le développement des capacités en GIPD ». Ledit projet a été lancé le 04 juin 2013 dans la salle de conférence de la Direction des Finances et du Matériel du ministère de l’agriculture.
C’était en présence du représentant du ministre de l’agriculture, Seydounour Diallo ; du représentant de la FAO/Mali, Manda Sadio Keita non moins chargé de programme de l’institution. Il y avait aussi des représentants de la Direction Nationale de l’Agriculture, de la CMDT et de l’APCAM.
En effet, le projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’Appui à la Consolidation du Cadre d’Action pour le Partenariat UE-Afrique sur le coton, visant l’amélioration durable de la compétitivité, de la valeur ajoutée, et de la viabilité des filières cotonnières africaines, de manière à en optimiser l’impact sur le revenu des producteurs.
D’envergure régionale et pour un cout global de 2,5 millions d’Euro et une durée de 4 ans, le projet couvre le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie.
Selon le représentant du ministre de l’agriculture, Seydounour Diallo, en Afrique plus de 15 millions de personnes, sur lesquelles au moins 4 millions au Mali, vivent de la culture du coton, sans compter les effets induits sur les secteurs de l’énergie, du transport, de la banque et des assurances de l’élevage. Considéré comme facteur de stabilité sociale, ajoute-t-il, le secteur coton contribue à la création d’emplois, et à la lutte contre l’exode rural.
« Au Mali, avec la CMDT, le coton, c’est plus d’un millier de salariés permanents et près de 2000 saisonniers. C’est aussi, un chiffre d’affaire de l’ordre de 200 milliards de F CFA soit à peu près 25% du budget national et aussi 15 milliards de F CFA de recettes fiscales et douanières », a précisé M. Diallo. Mais, un des défis de la compétitivité est d’arriver à produire plus et mieux avec le moins possible.
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