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Profitant de l’ouverture du 11ème Conseil national de son parti, le Président du CNID Faso Yiriwa Ton, Me Mountaga Tall, a mis fin aux folles rumeurs qui circulent à Bamako concernant l’achat par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, d’une belle voiture Rolls Royce, pour un montant de ...

Pour une fois, nous pensons que le président IBK, disons ses conseillers, veulent l’induire en erreur, et quelle erreur que celle de vouloir chercher des poux sur la tête de certains officiers supérieurs de l’Armée.

La guerre au Mali préoccupe tous ; la crise est tellement profonde. De l’avis du député Mamadou Lamine Diallo, la faute incombe au président malien IBK ; car explique t-il, IBK n’avait aucun droit d’acheter un avion à 20 milliards au moment où l’armée n’avait pas les moyens de riposter.

Après le massacre de huit hauts fonctionnaires dans les locaux du gouvernorat de Kidal, le président malien « ne comprend pas » comment la France peut encore lui demander de négocier avec le MNLA.

Mardi 20 mai. Trois jours après le début des affrontements entre l’armée malienne et les groupes rebelles à Kidal, Ibrahim Boubacar Keïta s’est entretenu avec Hélène Le Gal, la conseillère Afrique de François Hollande, de passage à Bamako pour une raison sans rapport avec la reprise des violences.

Plus qu’un slogan de campagne, les Maliens, depuis le dernier développement de la situation à Kidal, ont prouvé à la face du monde qu’ils sont profondément attachés à leur pays.

C’est une situation que personne n’imaginait il y a quelques jours encore et pourtant, Paris vient de renvoyer Bamako à ses responsabilités concernant la situation dans le nord du pays. Une fin de non recevoir concernant une demande d’aide, inhabituelle venant de la France.

C’était peu avant l’envoi au sacrifice du novice premier ministre Moussa Mara. Peu avant que le chef du gouvernement n’atterrisse à Kidal à bord d’un avion de l’ONU. Peu avant que ce qui était sensé être une fête ne se transforme en carnage.

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a dénoncé lundi les « crimes odieux » commis à Kidal (nord-est), où une trentaine de personnes ont été tuées ce week-end dans des combats entre soldats maliens et des groupes armés, assurant qu’ils « ne resteront pas impunis ».

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta va délivrer un message à la nation sur la situation à Kidal où des échanges de tirs ont fait, samedi des dizaines de tués et de blessés dans les rangs des forces loyalistes et de groupes rebelles indépendantistes, a-t-on appris lundi à Bamako.