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Agissant en chef de file des créanciers du Mali, le Fonds monétaire international a suspendu tout décaissement envers ce pays jusqu’en décembre en dépit de la double rencontre à Maputo et à Washington, entre Christine Lagarde et la ministre malienne des Finances, Bouaré Fily Sissoko.

Le Fonds monétaire international (FMI) suspend ses crédits au Mali et demande des explications à Bamako sur deux importants contrats passés par les autorités dans des conditions jugées douteuses dont l’achat d’un avion présidentiel.

Au Mali, le bras de fer engagé par le Fonds monétaire international avec les autorités maliennes se poursuit. Le FMI demande depuis le mois de mai des explications sur l’achat d’un nouvel avion présidentiel à 30 millions d’euros, et sur un contrat d’équipements passé par le ministère malien de la ...

Le FMI s’est également inquiété récemment de l’achat d’un avion présidentiel et de fournitures pour l’armée. Bref, pour faire le point, Mme Bouaré Phily Sissoko menait cette semaine à Washington une forte délégation.

Dans un entretien au journal malien l’Essor, la ministre malienne des Finances est revenu sur les rapports tenus qu’entretien son pays avec le Fonds monétaire international.

Les relations entre le Mali et les institutions de financement, notamment le Fonds monétaire international (FMI), sont « bonnes », a affirmé à Bamako, le ministre malien de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara.

Affaire avion présidentiel au Mali – Il semble que l’avion du président de la République a été payé, non pas à partir d’un prêt fait à partir d’une syndication conduite par la BDM, mais bien sur les deniers de la nation.

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi qu’il avait demandé des explications au Mali concernant l’achat d’un nouvel avion présidentiel pour 40 millions de dollars alors que le pays reste sous perfusion financière.

Le Fonds monétaire international a vivement critiqué, lundi 19 mai, l’achat d’un nouvel avion présidentiel pour 40 millions de dollars.

L’avion vaut 29,5 millions d’euros. Une transaction révélatrice des « faiblesses » dans la gestion des finances publiques de Bamako selon le FMI qui va « retarder » son prochain prêt au pays.