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Pour sortir de la crise, il faut de la C.R.I.S.E. !

Ah la crise ! Elle nous a fatigué, elle nous fatigue, elle nous fatiguera probablement.

Mais au fait, c’est quoi la crise qu’on attend ici et là ? En économie bien sûr, parce que c’est de cela qu’il s’agit ici, il n’y a pas mille définitions à la crise. Non même pas. Je me souviens qu’en MTE (Mathématiques-Technique-Économie) au Lycée Technique de Bamako, on me l’avait seulement défini de deux manières. Au sens strict et au sens large. Voilà c’est tout !

Bon, c’est vrai qu’après Mon Professeur d’économie, Monsieur Maïga, a parlé aussi des cycles économiques court (Cycle Kitchin), moyen (Cycle Juglar), et long (Cycles Kondratieff). Cependant ses deux petites définitions de la crise avaient le mérite d’être concises, sinon faciles à comprendre. Soyons modeste, et cela n’enlève rien aux immenses talents de Monsieur Maïga qui restera un de mes meilleurs profs. Je m’en vais ici vous rappeler ces deux fameuses définitions telles quelles :

« Au sens strict : la crise économique est le moment précis où s’opère le retournement brutal de la conjoncture économique qui annonce la fin d’une période d’expansion.
Au sens large : la crise économique est la période au cours de laquelle l’activité est en déprimée. »

Concises non ? Faciles à comprendre non ? En plus, je vous l’avais dit ! Et dire que c’est cette crise qui est entrain de frapper durement certains pays qui n’arrivent toujours pas à trouver les bons outils à manier et malgré la boite à outils. Tout rapprochement intempestif est mal venu.
Mal venu, parce que ce n’est pas la première fois que la crise intervienne. Mal venu, car la crise actuelle n’est pas propre à un seul pays. Enfin, mal venu du fait même que la boite à outils n’est l’apanage d’un seul pays.

Ce n’est pas la première crise

La crise a tout de le temps lieu en économe. Elle s’est même adaptée à l’économie au fur et à mesure que celle-ci a évolué. Au moment ou le secteur agricole dominait l’école, il suffisait juste une mauvaise récolte, une mauvaise pluviométrie qu’il y est la crise avec son corollaire de famine et de disette. C’était ce qu’on a appelé les « crises anciennes » en histoire des faits économiques, je crois.

Et puis lors qu’est apparu le secteur secondaire (avec toujours une prédominance de l’agriculture au sein de l’économie), que les économistes ont expliqués d’ailleurs par les gains de productivité obtenus dans le secteur agricole (enfin bref ça c’est une autre histoire), il suffisait toujours des problèmes en agriculture pour que la crise apparaisse et contamine toute l’économie. Les crises de ce genre ont été appelées « crises mixtes ».

Avec le développement fulgurant du secteur secondaire, l’origine de la crise a été d’une tout autre nature. La surproduction industrielle. Ainsi, la crise deviendra « moderne » par les économistes comme ça par exemple la crise de 1929 aux États-Unis survenue après les années folles avec comme seule folie d’ailleurs la forte croissance. Toute folie que l’on cherche bien aujourd’hui dans le contexte de la crise actuelle. Crise partie cette fois des finances, et appelée « crise des subprimes ». Ensuite, l’économie réelle s’est trouvée affecter et ce dans bien de pays au-delà des États-Unis. Voilà, pourquoi j’ai avancé tantôt que la crise n’est pas propre à un seul pays. Allez-y demander entre autres aux grecs et aux espagnols pourquoi !

Comme la crise, la boite à outils n’est pas à la disposition d’un seul pays. Chaque Gouvernement a eu ses réactions face à la crise qui sévit en mettant d’ailleurs en œuvre ici et là des mesures afin que leurs économies puissent reprendre.

La boite à outils

D’obédience Keynésienne, enfin post keynésien que je suis, je ne crois pas qu’il faille mille et une mesures pour résorber la crise. Je m’en vais pour preuve cet abécédaire de sortie de crise:

C : comme Croissance. Pour la reprise économique, il faut indéniablement de la croissance. Il faut même une croissance soutenue. Pour cela, en situation de récession comme c’est le cas par exemple en France, je crois qu’il faut des mesures de relance économique.

R : comme Relance. Pour que l’économie puisse reprendre, il faut et tout de suite des mesures de relance à mettre en œuvre pour soutenir la production, pour augmenter la demande globale, pour encourager la consommation et ainsi l’investissement.

I : comme Investissement. Et cet investissement doit être soutenu à la fois par les mesures de relance citées ci-dessus mais aussi et surtout par des facilités d’accès au financement au profit des entreprises qui éprouvent des difficultés d’accès au financement et ce dans les secteurs porteurs de l’économie.

S : comme Secteurs porteurs. Les mesures de relance tout comme les investissements induits doivent en priorité être orientés et concernés d’abord les secteurs porteurs de l’économie pour relancer la croissance et créer des emplois.

E : comme Emplois. La maxime est bien connue en économie « les investissements d’aujourd’hui font les emplois de demain ». Pourquoi, alors ne pas cibler les secteurs qui en créent avec les mesures de relance et celles d’encouragements au lieu de vouloir préserver coûte que coûte des emplois dans des secteurs en déclin total.

Modibo TEMBELY, pour le Service Économie de Malikahere.com

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Modibo TEMBELY est co-administrateur de ce site web.

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