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Ménaka : Des armes françaises retrouvées

Après avoir pris la ville de Ménaka, le Gatia y a monté le drapeau du Mali. L’émotion était grande au point que plusieurs combattants étaient en larmes lors de la montée des couleurs nationales (Vert-Or-Rouge).

Le Gatia a fait prisonniers plusieurs hommes du Mnla. Il contrôle désormais les 4 entrées principales de Ménaka. Les populations de la ville désapprouvent par ailleurs la volonté de la Minusma de faire quitter le Gatia de la ville.

Elles ont marché pour saluer le retour du Mali et le maintien des hommes du Gatia dans leur cercle afin que la paix puisse régner.

Aux forces armées et de sécurité du Mali, les populations de Ménaka ont dit leur fierté de voir la plateforme les libérer en 5 minutes.

Certains militaires en avaient des larmes aux yeux. Dans les premiers instants de la prise de la ville, 10 caisses de munitions de mitrailleuses françaises ont été trouvées chez le déserteur Alhader Ag Faki, représentant du Hcua à Ménaka.

Aveux d’impuissance

‘Le gouvernement de la République du Mali constate avec amertume la multiplication des crimes crapuleux, d’assassinats gratuits sur de paisibles citoyens sur l’axe Gossi-Gao et dans bien d’autres localités du pays, comme ce fut le cas le mercredi 22 avril 2015 à Dogo, cercle de Youwarou, où le chef de village a été froidement et lâchement assassiné par des individus non encore identifiés.

Face à ces douloureuses circonstances, le gouvernement de la République du Mali présente ses condoléances aux parents de tous les disparus et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

La fréquence de ces crimes barbares et injustifiés devenus le seul moyen d’affirmation des groupes terroristes dans diverses localités du pays, appelle à plus d’engament et de vigilance.

Le gouvernement du Mali, prenant à témoin l’opinion nationale et la communauté internationale, réitère sa volonté et sa détermination à parvenir à la paix par le dialogue. Pour le gouvernement malien de tels crimes deviennent incompréhensibles, inacceptables et intolérables.

Le gouvernement en appelle donc à la synergie Fama, Minusma et Barkhane afin de traquer et traduire devant les tribunaux les auteurs des crimes’.

La secte Koufan 

Peur dans la région de Mopti. Le prêcheur Amadou Koufan et ses disciples sèment la terreur. Après avoir mené quelques attaques dans la région de Ségou, plus précisément sur la route Niono-Nampala et celle de Nampala-Léré, ce prêcheur (jihadiste) et ses disciples sont actuellement dans la région de Mopti.

Ils attaquent les villages, coupent les routes, tendent des embuscades dans le Delta surtout dans la zone inondée. Ils prêchent à travers une Dawa. Lors des combats à Konnan, Amadou Koufan avait confié à Iyad Ag Ghali son vœu de créer une Katiba.

Chose qui n’a pas été possible à cause de l’attaque de l’armée malienne. Même si au cours de cette opération un couloir a été offert à Iyad Ag Ghali (blessé) et ses hommes de quitter le Gourma. Aujourd’hui, Amadou Koufan et ses hommes «coupent le sommeil» aux populations de Mopti et environs. Ils sont dans le cercle de Djenné, mais évoluent en petits groupes dans la région de Mopti. Au même moment, l’armée malienne prépare la riposte depuis Ségou.

Des gardes maladroits

Dans sa tentative désespérée de disperser des jeunes s’opposant à l’expulsion d’une personne âgée de sa demeure, un garde rate sa cible et jette du gaz lacrymogène dans une Sotrama blessant plusieurs passagers. Les faits se sont déroulés hier mercredi 22 avril, non loin du marché de Sébénicoro.

Suite à une protestation de jeunes contre l’expulsion d’une personne âgée d’une concession qui serait de surcroît la sienne, les agents de la Garde nationale chargés de l’opération ont riposté en lançant des gaz lacrymogènes.

Par maladresse, l’un des gaz s’est retrouvé dans une Sotrama de passage sur la route de Sébénicoro, près de la maternité du même quartier. Le gaz a explosé dans la Sotrama, provoquant du coup une panique générale.

Ce fut un véritable sauve-qui-peut ! Les usagers sous l’effet de l’odeur suffocante du gaz se sont jetés hors du véhicule qui roulait à vive allure. Bilan : plusieurs occupants blessés. Après cet incident malheureux, la police n’a même pas daigné porter assistance aux blessés.

Certains parmi eux ont été transportés d’urgence au Centre de santé de Sibiribougou par des personnes de bonne volonté pour y recevoir des soins intensifs. Un bébé de dix mois, dont la peau a été brûlée, figure parmi les blessés.

Éclats de rire

L’émission Éclats de rire de l’Ortm, qui d’ailleurs a disparu, était une initiative de l’ex-première dame Traoré Mariam Sissoko, l’épouse du général Moussa Traoré.

C’est ce qu’a laissé entendre Habib Dembélé dit Guimba national. D’après le comédien et grand homme de culture, c’est Mariam qui avait donné des instructions au directeur de la RTM feu Nouhoum Traoré afin que les comédiens du Mali puissent avoir une émission ou une tranche pour raconter des histoires drôles, pour permettre aux gens de se détendre un peu.

C’est ainsi que cette diffusion a vu le jour avec des comédiens comme Guimba et Michel. Puis, les autres comédiens sont arrivés avant sa disparition totale. Yélébougou qui passe actuellement n’est pas de bonne qualité. Mieux, c’est trop mercantile puisque l’Ortm y gagne de l’argent. Les comédiens qui l’animent sont loin des meilleurs de la place.
Mogon puissant

Un véritable dealer de drogues, ‘’joint’’ comme l’appellent les initiés. Mogon puissant a plusieurs coins de vente dans le district de Bamako. Sa base est la devanture de la grande mosquée de Bamako, avec comme complice un perclus qui, en plus de la drogue, vend de l’alcool, du vin rouge dans les emballages en plastique.

Devant l’auto-gare de Sogoniko, sur La promenade des Angevins, vers les 300 M du côté de Kalaban Coura. Mogon puissant, comme son nom l’indique, est un vrai Mogon puissant car il gère aussi les agents de la police qui se trouvent dans les 3 postes de police tout autour de la grande mosquée, la maison des artisans et l’Assemblée nationale.

Il a beaucoup d’enfants mendiants qui travaillent pour lui. Aujourd’hui, l’homme en question est incontournable dans le domaine ; il tisse des relations avec des gens qui viennent du nord avec la drogue. Mais, en le voyant, il n’en a pas l’air, c’est-à-dire l’air d’un homme dangereux. Il travaille sans crainte ni peur avec la bénédiction de certains policiers.

Un geste inoubliable

Le jeune policier Cheick Oumar Dembélé, qui a été tué dans l’attentat du 6 mars 2015 à la Rue princesse, a été inhumé dans la plus grande discrétion. Excepté ses parents et certains agents de la police, rares sont les autorités qui savent où il a été enterré.

Mais en commune II du district de Bamako, l’association ‘Antorola’ vient de poser un geste salutaire. Composés de jeunes de Bozola, Niaréla et Bagadadji, ils ont apporté un peu de céréales et une enveloppe financière symbolique aux parents du défunt policier.

Les jeunes de l’association ‘Antorola’ étaient avec le commissaire du 3ème arrondissement et certains parents de l’illustre disparu. Selon les parents du policier, ce n’est ni l’argent ni les céréales qui leur ont donné du boom au coeur, mais la manière. Ils disent ne jamais oublier ce geste des jeunes de la commune II. Les membres de l’association ‘Antorola’ ne veulent pas se limiter à ce geste. Ils comptent collaborer désormais avec la police afin de traquer les bandits en donnant des informations aux agents de la police et à toutes les forces de sécurité.

Sécurité à deux vitesses

Dans la ville de Bamako, la sécurité se fait à double vitesse. Les bâtiments, logements et services des autorités, des présidents des institutions de la République, des ministres. Les ambassades accréditées sont très bien sécurisées. Il suffit de prendre la route de Sébénicoro aux environs de 00 heure pour s’en rendre compte. Mais après avoir dépassé cette route, ce sont des policiers qui rackettent les populations sous les lampadaires.

Toutes forces de sécurité confondues : gardes, gendarmes et même des soldats sans consigne font la loi dans leurs rues. Et le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile a osé dire devant les députés que la situation est maîtrisée à partir de 50 Km de Bamako. Car il y a des patrouilles qui sont organisées tout autour de Bamako. Alors que la situation est autre à l’intérieur de la ville de Bamako.

Les populations ne dorment plus profondément ; les manifestations se font rares ; les rues sont même vides à partir de 22 heures. Tout le monde à peur.

Bamako, ville morte

Bars, restaurants, espaces de loisirs, tout est vide. Un sale temps pour les noctambules. Une mauvaise affaire pour les promoteurs de ces endroits qui ne voient plus de clients. Les promoteurs d’hôtels et autres bars restaurants se plaignent. Ils pensaient pouvoir ‘tirer les marrons du feu’ à l’occasion que du sommet du CILSS.

Malheureusement, les participants à cette grande rencontre ont été partagés entre deux grands hôtels de la capitale. Les autres se sont contentés d’une personne. En principe, pendant les sommets, les gens s’invitent dans les bars-restaurants.

Tel n’a pas été le cas. Parce qu’il a été dit aux participants d’être prudents. Ceux qui sont sortis se sont rendu compte que Bamako était une ville morte où rien n’était pas comme auparavant, nuitamment, bien sûr !

Les filles de joie

Les choses évoluent dans le monde de la prostitution. Il en est de même pour les appellations. De prostituées, elles sont passées à des professionnelles du sexe. De nos jours les plus branchés les appellent les filles de joie. Hé oui, elles donnent de la joie, de la jouissance à leurs clients. Avec la manière ! Le tout est question de prix. Elles se disent propres ; elles savent comment satisfaire un homme, peu importe la taille (du pénis). L’essentiel se résume à l’argent. Conscientes du fait que les clients se font rares à la Rue Princesse depuis l’attentat du 6 mars 2015, les filles de joie ont fait une réunion qui a décidé de la réduction des prix.

De 50.000 Fcfa pour toute la nuit, elles prennent maintenant 25.000 Fcfa pour le même travail ; la passe est à 15.000 Fcfa au lieu de 30.000 Fcfa. Pour les aides ménagères qui pratiquent ce vieux métier, les prix sont plus abordables : de 2.000 Fcfa à 1.000 Fcfa. Bon, leurs toilettes sont ce qu’elles sont et il y a moins de gâteries avec elles. C’est «la livraison directe». En tout cas, la crise pour ne pas dire l’attentat à la Rue princesse a changé beaucoup de choses chez les filles de joie.

Fou malade

De son vrai nom Malal Almamy Tall. Fou malade est né le 19 juin 1974 à Saint-Louis (Sénégal). Il est l’un des fondateurs du mouvement Y’en a marre en janvier 2011. Connu de tous, ses chansons sont reprises par les très jeunes enfants et les Sénégalais aiment le personnage pour son intelligence et la pertinence de ses propos.

Par ailleurs titulaire d’une licence d’anglais obtenue à l’Université de Dakar, Malal Almamy Tall a pris le pseudonyme de «Fou malade» afin de prendre un peu de distance critique à l’égard de la société sénégalaise. Il a chanté en première partie du concert de Youssou N’Dour à Bercy (Paris) en octobre 2004. Il a écrit le tube Taximan avec Viviane Ndour en 2004.

En 2005, le rappeur sort son premier album solo intitulé Radio Kankan. La chanson phare de l’album Tioukh Na Kaye («C’est Super Bon») a fait danser tout le Sénégal pendant l’été 2005. Li est de la communauté pulaagu ; qui est présent de l’océan atlantique à la mer rouge. Singulier : pullo; pluriel : fulɓe, et parle couramment le fulfulde. Il avait a été arrêté récemment au Congo avec les leaders de balai citoyen et Y’en a marre. Ils étaient partis pour un atelier de formation des jeunes de ce pays financé par plusieurs pays occidentaux.

Véritables tricheurs

Tricherie au bac en Inde, un millier d’arrestations. La police a frappé fort après la diffusion à la télévision d’images d’amis et de parents escaladant les murs d’un centre d’examen scolaire pour aider les candidats. Ces images, qui se sont répandues comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, montrent des dizaines de personnes armées de téléphones portables et d’antisèches accrochées aux fenêtres d’un immeuble de quatre étages, dans l’Etat du Bihar.

Sur d’autres images on peut voir du personnel scolaire et des policiers observer sans réagir les mêmes scènes dans plusieurs centres d’examen qui organisent actuellement les épreuves de fin d’études secondaires, équivalent du baccalauréat.

Placés en détention provisoire, les tricheurs et leurs complices doivent s’acquitter d’une caution de 30 francs suisses au minimum pour recouvrer la liberté, a indiqué un haut responsable de la police du Bihar, Gupteshwar Pandey. «La moitié d’entre eux sont des parents et des enseignants, les autres des amis et des membres de la famille», a-t-il déclaré.

La fête du turban

Certains jeunes et responsables de Gao sont en train d’organier un festival dénommé festival du turban pour la paix et la cohésion sociale. Le festival du turban est une activité culturelle qui tire son essence de cette bande d’étoffe longue d’environ quatre à dix mètres dont certains hommes au nord du Mali se servent pour se couvrir la tête.
Pour les hommes des régions du Sahara et ceux de la boucle du Niger, le turban représente tout ce qui existe de plus prestigieux en matière d’accoutrement. Il est le symbole même de l’honneur, de la sagesse, de la responsabilité et de la dignité.

Il se porte quand l’homme devient majeur, quand il se marie, et quand il est intronisé comme chef, il définit également le niveau d’étude islamique. À travers ses différentes formes et couleurs, il communique dans un langage jusque-là réservé seulement aux initiés.

Aujourd’hui, il est beaucoup sollicité pour se couvrir face aux intempéries. Dans l’optique de faire découvrir aux jeunes générations ce pan de la tradition ancestrale, il est souhaitable de créer cette plateforme événementielle qui va raconter à travers des expositions photos, projections vidéos, défilés de turban et symposium les plus belles histoires de cette «étoffe qui lie et unit les peuples du Sahara et ceux de la boucle du Niger dans le respect de leurs diversités».
Source: Le Reporter

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