Ils ont été choisis à Dubai à la Conférence internationale des investisseurs de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
La Conférence des investisseurs de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qui s’est tenue à Dubai a retenu seize projets dans le cadre du financement de la deuxième phase de son Programme économique régional (PER). C’est donc cinq d’entre eux qui concernent directement le Mali.
Des projets qui améliorent l’environnement infrastructurel
Le premier d’entre eux concerne la réalisation et l’exploitation de l’axe ferroviaire Dakar (Sénégal)-Bamako (Mali)-Sikasso (Mali)-Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). Son coût total est de l’ordre de 1 750 milliards de FCFA. Il y a aussi la réalisation de cinq centrales solaires photovoltaïques de 20 MWc dans cinq pays de l’UEMOA, dont le Mali, pour un coût total de 150 milliards de FCFA. Suit la réalisation des interconnexions des lignes électriques haute tension dans le cadre de la dorsale Nord West Africain Power Pool (WAPP). Quels sont les axes concernés ? Il s’agit de celui de Sikasso-Bougouni-Sanakoroba-Bamako (225 kWh), celui de 396 kilomètres dans le réseau Mali-Burkina Faso-Ghana et Ouagadougou jusqu’à la frontière du Niger (330 kWh), celui de 445 kilomètres dans le réseau Nigeria-Niger-Burkina Faso-Bénin-Togo.
L’impact attendu est de favoriser la diversification et la sécurité énergétique du Burkina Faso, du Mali et de l’espace UEMOA par le développement de l’interconnexion électrique et la réponse à des besoins énergétiques en forte croissance à l’horizon 2025 : 572 MW au Mali et 798 MW au Burkina Faso. Le coût de ce projet est estimé à 160 milliards de FCFA.
Parmi les projets, figure l’aménagement hydro-agricole du casier de Kandiourou dans la zone de l’Office du Niger (Mali). 9 114 hectares sont en jeu. Là, l’impact attendu est le renforcement de la productivité de l’eau agricole et l’amélioration de la sécurité alimentaire.
Son coût : 47 milliards de FCFA pour un bénéfice en faveur d’une population estimée à 7 200 personnes. S’y ajoute la réalisation d’aménagements hydrauliques ruraux multi-usages pour les 8 pays de l’UEMOA. « Il s’agit de la construction de forages haut débit, de mini-réseaux, de postes de distribution et d’aménagements agricoles et pastoraux », indique l’agence de la PANA. L’objectif visé est l’élimination des effets du changement climatique, la rationalisation de l’exploitation des ressources en eau et l’amélioration de la sécurité alimentaire pour les populations bénéficiaires estimées à 320 000 personnes. Le coût du projet est de 43 milliards de FCFA.
source : lepoint
