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Le nécessaire remaniement

Le gouvernement post –législatif peine à voir le jour. Maintes fois annoncé, mais maintes fois reporté pour des raisons que même la raison semble ignorer, ce nouveau gouvernement devrait refléter la configuration de la nouvelle Assemblée nationale.

Visiblement, IBK se hâte, lentement. Car, il n’entend pas le faire sous la pression des médias. Ou, à tout le moins, de l’opinion publique.

Une certitude, cependant : le remodelage de l’attelage gouvernemental s’avère nécessaire.

Il permettra au chef de l’Etat de réduire la taille du gouvernement, de regrouper certains départements en un seul. Et, du coup, permettre à l’Etat de faire des économies.

Le remaniement ministériel est nécessaire. Car il permettra au président de la République de remplacer les « maillons faibles » de l’actuel gouvernement, d’insuffler un nouvelle dynamique à l’action gouvernementale. Mais aussi, plus de visibilité à son programme de société sur la base duquel il a été élu à plus de 77 % des voix au second tour de l’élection présidentielle.

Depuis la fin des élections législatives, l’action gouvernementale semble être suspendue à ce remaniement ministériel. Qui tarde à pointer le bout du nez. L’écrasante majorité de nos ministres semblent avoir baissé les bras.

Convaincus qu’ils vont devoir céder leur fauteuil à leur éventuel successeur.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, le remaniement ministériel est nécessaire. Avec ou sans Oumar Tatam Ly, à la tête du nouveau gouvernement.

A défaut de procéder à un remaniement en profondeur, IBK peut opérer un réaménagement technique au sein du gouvernement. Afin de booster, d’une part, l’action gouvernementale. Et, d’autre part, mettre en musique son programme de société.
Oumar Babi

Sidi Mohamed Kagnassi, conseiller spécial d’IBK, à propos du fameux marché de 69 milliards CFA
‘‘Il semble que des gens aient voulu me salir’’

Après s’être muré dans le silence, un mois durant, Sidi Mohamed Kagnassi, conseiller spécial du Président de la République, a, finalement, décidé d’apporter des éclaircissements sur ce que d’aucuns ont qualifié de « scandale de l’année ».

Non seulement, il nie avoir bénéficié de ce marché d’une valeur de 69 milliards CFA ; mais aussi, récuse toute participation au sein de la société Guo-star SARL, adjucataire de ce marché de fourniture de matériels militaires.

C’était dans les colonnes de notre confrère ‘‘Jeune Afrique’’, dans sa parution du 23 au 29 mars prochain.

Tout a débuté, fin février, début mars. Soupçonné d’avoir bénéficié d’un marché de gré à gré, pour la fourniture de matériels militaires d’une valeur de 69 milliards CFA, Sidi Mohamed Kagnassi, conseiller spécial d’IBK a, des semaines durant, fait la une de la presse. Sans piper le moindre mot.

Dans cette affaire, toutes les preuves semblent être contre lui. Ou presque. Le protocole d’accord, relatif à la fourniture de véhicules et de matériels militaires, en date du 13 novembre 2013, porte sa signature.

Mais précision de taille : le nom du signataire de ce document (Sidi Mohamed Kagnassy) s’écrit avec un ‘‘y’’ ; alors que le nom du conseiller de IBK s’écrit avec un ‘‘i’’. D’où selon lui la « fausseté » du document.

Un contrat jugé «faux »

Un mois après, Sidi Mohamed Kagnassi sort de sa réserve. Dans les colonnes de notre confrère, il jure « n’avoir eu aucun lien avec Guo-Star », société adjucataire du marché de fourniture de ce matériel militaire. A la présidence de la République, on n’hésite pas à qualifier ce ‘ ‘protocole d’accord’’ de faux.

« Il semble que des gens aient voulu me salir », dit –il.

Fils du richissime Cheickna Kagnassy, homme d’affaires malien, Sidi Mohamed Kagnassi est né à Bamako. Agé de 47 ans, il est titulaire d’une maîtrise en Sciences économiques, obtenue à la Haute Ecole de Commerce de Genève, en Suisse. Mais aussi, d’un diplôme supérieur sur le coton, obtenu dans une université américaine.

Mais c’est en raison de son expertise, dans le commerce international, qu’il a été recruté par le président de la République, comme conseiller spécial. C’était le 7 janvier 2014.

Lancé deux mois, seulement, après l’investiture d’IBK, ce marché avait pour but de doter nos forces armées de matériels adéquats. Afin de leur permettre de mener, efficacement, leurs patrouilles dans le nord.

« J’ai simplement servi d’intermédiaire entre les banques, l’état –major de l’armée et les fournisseurs », précise le conseiller spécial d’IBK. Qui nie « avoir joué un rôle dans les achats militaires de ces derniers mois ». Et une source, proche de la présidence de la République d’ajouter : «Une fois que les prix ont été validés, il a passé le relais ».

En dépit de la campagne médiatique, suscitée par cette affaire, Sidi Mohamed Kagnassi continue, dit –on, « de jouir de la confiance pleine et entière d’IBK ».

Source: Canard Déchainé

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