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Le 27 novembre 2013, le capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo a été arrêté et placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Yaya Karembé. Quelques semaines après son incarcération, l’ex-homme fort de Kati avait fait diffuser un message par une radio privée de la place.
Message dans lequel il a affirmé qu’il avait été arrêté à son domicile par des éléments du bataillon para, communément appelé bérets rouges. Toujours selon lui, l’équipe qui a procédé à son arrestation était même dirigée par le colonel Abdine Guindo, ancien commandant du même bataillon.
Volonté de mentir (il en a l’habitude) aux maliens ?
Tentative de provoquer un éventuel soulèvement de ses partisans (on ne les voit plus)? Ces questions étaient posées après la diffusion du message. La réalité est ceci : le capitaine putschiste avait savamment véhiculé de grossiers mensonges autour de son arrestation. Et le voile se lève peu à peu sur cette opération.
Il fut arrêté à son domicile (à l’ex-base) par une équipe constituée d’éléments du corps des commandos volontaires (CCV). Ce corps est dirigé par le commandant Abbas Dembélé (fils du colonel Kokè Dembélé).
Aussi, cette unité spéciale mixte était pré-positionnée à Konna, avant l’attaque de cette localité par les djihadistes en janvier 2013. Abbas et ses hommes étaient en première ligne à Konna au moment où Sanogo se la coulait douce à Kati.
Source: L’Aube
