Politique

Le président de la République est carrément passé à côté du sujet dans son discours de nouvel an. Telle est la conviction de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne.

Du 1er janvier au 31 décembre 2014, le peuple malien a vécu le calvaire d’une année noire où les pouvoirs publics ont failli à leurs devoirs de protection des populations et de respect des engagements.

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a reçu en audience hier matin le Premier ministre, Moussa Mara. Selon de sources concordantes, les échanges entre les deux têtes de l’exécutif ont porté sur le remaniement ministériel qui doit intervenir dans les « prochains jours ».

Les Aigles du Mali ont pris les airs ce mardi, en direction du Gabon en vue d’un regroupement pour la Coupe d’Afrique des Nations de football, qu’abrite la Guinée Equatoriale du 17 janvier au 8 février 2015.

Vive le bouche à oreille ! Les murmures sanglants dans les rangs d’Al Mourabitoune transpirent jusqu’à Bamako. L’organisation terroriste a apparemment subi de plein fouet la mort de son dirigeant et financier Ahmed El Tilemsi, il y a quelques semaines, lorsqu’une opération franco-malienne a mis fin à ses sombres agissements.

La succession du très respecté Amenokal des Ifoghas, décédé la semaine dernière, alimente bien des spéculations. Une chose est sure : le chef d’Ansar Eddine voit définitivement s’effondrer ses espoirs de succession, déjà bien distants.

Bientôt adoubé Amenokal des Ifoghas, Mohammed ag Intallah va avoir du pain sur la planche pour se faire respecter et jouer le rôle apaisant de son père.

On glose beaucoup dans les milieux bien informés de Gao, Kidal et Bamako sur la succession d’Intallah ag Attaher. Un nombre important de délégations sont venues présenter leurs condoléances à la famille

APA-Bamako (Mali) – Le président malien, Ibrahim Boubacar Kéïta, a qualifié 2014 d’année d’épreuves pour son pays, en référence, notamment, aux combats meurtriers qui ont opposé le 17 mai l’armée régulière et les rebelles Touaregs à Kidal, ville située à plus de 1.500 km au Nord-Est de Bamako, la capitale.

La ville garnison de Kati dispose désormais d’une agence de la Banque malienne de solidarité (BMS). L’inauguration officielle de cette agence a eu lieu samedi dernier, donnant lieu à une sobre cérémonie qui a regroupé des responsables et agents de la banque, les autorités politiques et administratives de Kati.