Nord Mali

Comme je l’avais annoncé dans de précédents écrits que celui-ci vient compléter, les temps se durcissent vraiment pour les terroristes !

Les temps se font de plus en plus durs pour les terroristes, au soulagement de la population. Les défections dans les rangs des mouvances terroristes se poursuivent et s’accélèrent, alors que dans le même temps le processus de paix progresse doucement mais sûrement dans le nord du Mali.

L’un des plus terribles djihadistes, qui fut le principal responsable du massacre d’Aguelhok et le chef de la police religieuse d’Ansar Dine, a été éliminé par la force Barkhane, à la fin de la semaine dernière.

Dimanche dernier, c’était la journée internationale des petites filles. Mais je veux que l’on parle aussi des petits garçons. Je veux que l’on parle de tous ces fils qui sont enlevés par les groupes terroristes à des fins suspectes et en tous les cas infâmes.

Selon des témoignages, plusieurs attentats ont récemment été déjoués, et de nombreuses vies innocentes arrachées à la mort, grâce à de simples citoyens qui ont osé signaler des individus dangereux à nos forces de sécurité.

Un drame se joue à 1500 kms de nous. Kidal est de nouveau aux mains des salafistes. Des hommes et des femmes, Maliens comme nous tous, sont sous la domination d’étrangers. Nous devons tous nous sentir concernés et nous mobiliser pour briser ces chaînes.

D’ores et déjà étêtée, après la disparition d’Oumar Ould Hamaha et d’Abou Bakhr Al Misri, ainsi que par la fuite en Libye de Mokhtar Belmokhtar et d’Ahmed Al Tilemsi, Al Mourabitoune vit ses derniers instants.

Un des chefs touareg d’un groupe islamiste malien lié à Al-Qaïda, soupçonné d’avoir dirigé la destruction en 2012 de mausolées à Tombouctou, doit comparaître mercredi devant la Cour pénale internationale, qui instruit son premier dossier du genre.

Petit retour sur la victoire du début du mois : 7 terroristes arrêtés le 2 septembre à la frontière ivoirienne, et de 3, le 5 septembre au Mali !

Bien que fortement affaibli et retranché en Algérie, Iyad ag Ghaly demeure une tâche dont n’arrive à se défaire le Mali. Le chef d’Ançar Dine représente en effet le symbole encore vivant des pires atrocités qu’il a fait subir aux Maliens, au nom de ses intérêts mercantiles, de ses trafics ...