Nord Mali

Deux soldats maliens ont été blessés et dix hommes tués dans les rangs de la rébellion touareg du MNLA au cours de combats mercredi dans une localité sur la route de Kidal, dans le nord du Mali, a affirmé l’armée malienne, un bilan récusé par les rebelles.

Le président François Hollande a réaffirmé mercredi que l’élection présidentielle du 28 juillet aurait lieu « à la date prévue dans tout le Mali, et donc à Kidal », en dépit de l’opposition de la rébellion touareg qui refuse le déploiement de l’administration et de l’armée maliennes dans son fief.

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Directeur émérite du Centre national de recherche scientifique (CNRS) et directeur scientifique du programme « Nouveaux enjeux dans l’espace sahélo-saharien », André Bourgeot, est l’un des auteurs de l’ouvrage « Le Mali entre doutes et espoirs » qui vient de paraitre aux éditions Tombouctou.

Les autorités politiques et administratives de la ville de Gao ont accueilli mardi 24 jeunes de peau noire chassés de la ville de Kidal par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), a-t-on appris ce même jour dans la matinée.

En pleines négociations à Ouagadougou, un représentant du mouvement touareg MNLA prévient : « Si les troupes maliennes déclenchent les hostilités, on ne les laissera pas entrer dans Kidal ».

Des soldats maliens étaient en route mardi vers la ville de Kidal (nord du Mali) occupée par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) qui s’oppose à la présence de l’armée malienne sur place, a appris l’AFP auprès du porte-parole de l’armée à Bamako.

PARIS – La France condamne les « violences et arrestations extrajudiciaires » commises contre des populations noires de Kidal, dans le nord-est du Mali, et appelle toutes les parties « à la retenue », a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères.

« Les protagonistes de la crise malienne sont d’accord sur l’organisation de l’élection présidentielle le 28 juillet prochain sur l’ensemble du territoire national », a annoncé la médiation de la CEDEAO au cours d’un point de presse lundi dans la soirée à Ouagadougou.

En se livrant à une « chasse aux Noirs » dans son fief de Kidal, dans le nord-est du Mali, la rébellion touareg du MNLA a montré « son vrai visage », « raciste » et « ségrégationniste », rendant « nécessaire » un déploiement de l’armée, selon le ministre malien des Affaires étrangères.