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Uranium – pétrole – eau minérale : Les ressources minières du nord pillées ?

Les ressources minières du nord sont-elles en train d’être exploitées à l’insu des Maliens? Certaines sources sont formelles.

Un pays partenaire du Mali dans le règlement du conflit du nord aurait déjà engagé des travaux d’exploitation de certains gisements, notamment l’uranium de Kidal.

Le Guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi, l’avait prédit à l’occasion d’un de ses nombreux déplacements dans notre pays. « Le nord du Mali est très riche en ressources minières.

Si vous ne preniez garde, un jour les occidentaux vont venir s’installer définitivement pour exploiter vos richesses… », avait-il lancé à l’adresse de ses interlocuteurs maliens. Cette prédication est-elle en train de se réaliser ? Il faut le craindre.

Des sources locales annoncent que l’exploitation de l’uranium de Kidal serait en cours avec la complicité des apatrides de la CMA.

Difficile de vérifier l’exactitude de cette information, dans une zone inaccessible aux autorités et autres ressortissants maliens. Mais tout porte à croire que la région de Kidal n’est pas « protégée » pour rien. Au-delà des terroristes et des bandits de la CMA, des puissances étrangères aussi veillent au « Grin ».

Des intérêts colossaux seraient en jeu. Ce qui fait de cette localité une forteresse qui cache bien de choses, qui semblent faire de cette zone un sens interdit.

Le pouvoir d’IBK a même failli y perdre des plumes quand un certain Moussa Mara, alors Premier ministre, a voulu enfreindre cette interdiction. Certains Maliens sont toujours convaincus que la défaite de l’armée face aux rebelles de Kidal, n’était pas un fait du hasard.

Les rebelles auraient certainement bénéficié du soutien d’une main invisible, l’appui d’une puissance étrangère. L’on comprend aisément pourquoi l’armée et l’administration maliennes ne sont pas, pour le moment, les bienvenues à Kidal. Il faut les maintenir loin (et très loin) pour écarter tous les soupçons qui peuvent peser sur les complices des rebelles de Kidal, notamment des pays étrangers qui se disent « amis » du Mali.

Maintenir notre pays dans le chaos

Comme si cela ne suffisait, il faut entreprendre d’autres actions (de sabotage ?) pour non seulement justifier la présence étrangère au Mali et empêcher par la même occasion que d’autres partenaires du Mali ne s’intéressent aux ressources minières de notre pays.

Apparemment, pour réussir leur coup, ces puissances étrangères n’occultent aucune alternative. C’est pourquoi, d’autres observateurs voient dans les attentats et autres attaques de ces derniers jours une stratégie malsaine pour maintenir notre pays dans le chaos.

En plus de l’uranium de Kidal, d’autres ressources minières du nord seraient dans le viseur de ces puissances étrangères.

Qui connaissent très bien les potentialités minières du septentrion malien. On parle déjà de l’exploitation de la nappe phréatique des régions du nord et l’exploration des gisements de pétrole de Taoudéni (qui deviendra bientôt une région en faveur des rebelles de la CMA).

Sans oublier que les rebelles ont été conseillés et financés par une certaine puissance très proche du Mali. Ce pays a-t-il commencé à piller nos ressources minières? En tout cas, si ces informations se confirment, il y a de quoi craindre le pire. Parce que le Mali n’ayant pas été préparé à cette éventualité, risque de payer le prix de cette exploitation éhontée de ses richesses. Au grand dam des populations maliennes.

Des richesses inexploitées

Dans le nord du Mali, en plus de l’uranium, il devrait y avoir, entre autres, une nappe phréatique inépuisable, du gaz et du pétrole.

Même si la découverte de cet or noir n’est pour le moment qu’un « mirage ». Total (une firme française) a fait un premier forage, en 2010, qui a été estimé décevant. Elle avait prévu d’en faire un second, qui a été gelé en raison du conflit.

On retrouve les fossiles dans le Tilemsi à Bourem (région de Gao), les grenats et corindons dans le Gourma. L’Adrar des Iforas et ses environs sont riches en bois solidifiés et en minéraux liés aux pegmatites et aux métamorphismes. Dans la zone de Hombori-Douentza, il y a le quartz, les carbonates.

Parmi les bassins à fort potentiel pétrolier et gazier, celui de Taoudenni, au nord, aiguisent tous les appétits. L’Autorité pour la promotion de la Recherche Pétrolière au Mali (AUREP) avait divisé le pays en plusieurs et confié leur exploitation à des sociétés étrangères. Les deux acteurs les plus sérieux étant l’italien ENI et l’algérien SONATRACH.

Selon des observateurs, l’affectation de ces blocs à ces sociétés étrangères n’a pas été du goût de certaines puissances occidentales.

Qui n’ont pas hésité à utiliser des moyens peu orthodoxes pour déstabiliser notre pays, en jouant probablement au pompier – pyromane. Comment expliquer que la région de Kidal reste couper à présent du reste du pays ?

En tout cas, depuis le lancement des travaux de recherche du pétrole, le nord du Mali n’a plus connu de stabilité à cause de ce complot international mis en œuvre par des complices, à travers des revendications ethniques.

Quant au gisement de Tamaguilelt, il dispose de réserves d’environ 20 millions de tonnes. Il est exploité de façon semi-industrielle depuis 1986 et a produit en moyenne 15 000 tonnes par an. Ses activités ont été interrompues pendant la rébellion.

En ce qui concerne le calcaire, on trouve des gisements à Goundam (Bad el Héré) dans le cercle des grands lacs. Ils sont exploités pour la production de carreaux et de ciment. On estime les réserves jusqu’à 122 millions de tonnes reparties dans plusieurs zones.

Enfin les terres rares sont utilisées dans les disques durs des ordinateurs et les moteurs électriques, dans les ampoules basse consommation, dans les tubes cathodiques, les éoliennes, les panneaux solaires, les piles à combustibles…

Bref, le monde moderne a cruellement besoin des terres rares. Le Mali regorgerait de ces minerais rares mais là encore il ne s’agit que d’un potentiel car l’exploitation n’a pas commencé.

Les terres rares rencontrent les mêmes freins que les autres richesses potentielles : une sécurité précaire comme l’illustre la situation actuelle et des difficultés à s’approvisionner en énergie.

Bref, ces richesses qui ne sont pas encore exploitées risquent de sceller le sort de la République. Certaines puissances étrangères sont prêtes à tout pour arriver à leur fin. Y compris disloquer une nation souveraine et indépendante.

Source: L’Aube

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