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Pour une fois, nous pensons que le président IBK, disons ses conseillers, veulent l’induire en erreur, et quelle erreur que celle de vouloir chercher des poux sur la tête de certains officiers supérieurs de l’Armée.
Lesquels auraient amené les troupes dans le bourbier de Kidal, suite à la riposte du mercredi dernier contre les bandits du Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla) et alliés occupant le gouvernorat de la ville depuis samedi 17 mai 2014 ! Non Monsieur le Président, pour une fois, souffrez que cette démarche n’est pas appropriée. Qui a donné l’ordre ?
Dans le cas d’espèce qui concerne l’attaqque de l’Armée du mercredi contre le Mnla et alliés, cette question n’a elle aussi aucune importance. L’institution militaire étant par essence liée à l’institutioon politique, comme le veut une démocratie républicaine, il est essentiel que les clivages soient levés à ce niveau.
Non pas que nous refutons la « nation de responsabilité », dans l’esprit duquel le Gouvernement se fonde pour mener une enquête, mais plutôt parce qu’il était du devoir du politique d’endosser la responsabilité de ce qui s’est passé à Kidal, quoi que puisse être l’étendue de la gravité.
Et sans tambour, ni trompette, le Président de la République, chef Suprême des Armées, le Gouvernement et l’état-major pouvaient après procéder à déterminer d’où était partie l’erreur ou la faute et sanctionner, si cela était nécessaire.
Le fait de se débiner ayant donné l’image d’une institution militaire « indisciplinée », il est essentiel que le tir soit rectifié. Ne serait- ce que pour faire clouer le bec aux « opposants pyromanes » à la manoeuvre !
Source: Nouvel Horizon
