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Primature Fin de règne de Mara

Nommé par le président IBK pour sauver le Mali, le jeune Premier ministre en a rajouté. Outre les immaturités dont il a fait montre et les chamailleries avec le parti présidentiel, le Premier ministre Moussa Mara, en voulant poser des actes aux fins de bénéficier davantage la confiance du Président, s’est encore livré à un amateurisme.

Ayant auparavant suscité beaucoup d’espoir chez les Maliens en ce qui concerne sa contribution dans la construction d’un Mali de demain plus meilleur, Mara semble aller vite aujourd’hui en besogne en commettant des erreurs impardonnables. Toutes choses qui pourront favoriser son départ de la tête du navire gouvernemental plus tôt que prévu.

Dans les colonnes du quotidien d’informations générales, le journal « Info Matin », nous avons appris qu’au moment où le Président IBK est aux Etats-Unis pour une mission dans le cadre de la conférence sur le climat, le Premier ministre, Moussa Mara qui avait su bénéficier à travers son début de carrière politique, la confiance de grand nombre de nos observateurs, s’est livré à un spectacle au sein du gouvernement.

En effet, le voile s’est levé sur l’impulsion de Mara avec la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko (NDLR : son ancienne belle mère). Celle dont les compétences sont vantées par certains de ses proches sur le plan national comme international.

Saisissant l’occasion de la présence du FMI dans nos murs, le PM a, semble-t-il, provoqué une réunion, il y a quelques jours, autour du rapport du Vérificateur général (Vgal), commandité par la ministre de l’Economie, sur la passation des marchés (avion de commandement, armement de la Défense) à laquelle devaient prendre part, les ministres de la Défense et des anciens combattants ; de l’Economie et des finances ; de l’Equipement, des Transports et du désenclavement ; le Vegal. A cette rencontre, la ministre de l’Economie n’y est pas allée, nous dit-on, pour des raisons objectives.

Au sujet de cette réunion, selon certaines sources, plusieurs fautes peuvent être relevées. D’abord, la convocation a été faite par téléphone. Ensuite, la ministre de l’Economie et des Finances, en tant que responsable d’une structure auditée est interdite, selon la loi, d’avoir un contact physique avec l’auditeur.

Ce principe élémentaire a été violé par Moussa Mara. Enfin, il a été constaté que la copie du rapport devant être remise à un autre ministre absent a été remise à des représentants. Ainsi, le contenu du rapport s’est retrouvé dans la presse le lendemain. Pis le PM prend sur lui, la lourde responsabilité d’instruire au ministre de la Défense d’annuler le contrat de fourniture de matériels militaires sans avis préalable de la ministre de l’Economie.

En faisant un récapitulatif de ce qui précède, il sort de l’analyse que le PM met en cause la décision de l’ancien ministre de la Défense Soumeylou Bpubeye Maïga qu’il perçoit comme son véritable concurrent du régime IBK. Egalement, par ce fait, il expose son pays au paiement de pénalités pour rupture abusive de contrat.

Au regard de ces comportements manquant souvent de peu de sagesse et de maturité du PM, ne pouvons-nous pas croire qu’il s’agit des tentatives de déstabilisation du pays plutôt que l’assurance d’un avenir politique plus meilleur ?

Certainement que oui. Sans nul doute, toutes ces fautes lourdes qui s’ajoutent à sa responsabilité personnelle dans la prise de Kidal par les groupes rebelles et djihadistes ne manqueront pas d’arriver à bout du fil auquel Moussa Mara est accroché.

Si toutefois le Président IBK tient vraiment à ce peuple malien qui l’a élu à la tête de la magistrature suprême et à qui il a promis l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens. Tout simplement aucun destin national ne saurait se forger en mettant en péril l’intérêt national tout en acceptant de faire le jeu de l’étranger et en marchant sur les cadavres des enfants du pays.

Quoi qu’il en soit, depuis ses premières bêtises commises lors de sa DPG, l’opposition a tiré sur la sonnette d’alarme. Comme si cela ne suffisait pas, il est allé mettre le pays en péril avec des dizaines de morts de nos soldats à Kidal ayant abouti à la répartition du pays.

Ce n’est désormais point un secret, Mara est sur un fauteuil éjectable si et seulement si le président entend sauver le Mali. Le contraire serait un conte de fée. La fin de règne pour un jeune dont l’avenir semblait radieux. Ambitions démesurées quand tu nous tiens.

Source: Zénith Balé

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