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«Nous sommes prêts à libérer les prisonniers civils» (MNLA)

Le MNLA est prêt à libérer les civils qu’il détient depuis le week-end dernier au siège du gouvernorat de Kidal, assure son porte-parole, Mossa Ag Attaher, contacté par Le Courrier du Sahara. Cette déclaration intervient alors que la pression internationale s’intensifie pour obtenir leur «libération immédiate».

Après le département d’Etat américain, c’est le président français François Hollande qui s’est fendu d’un communiqué pour réclamer à son tour leur «libération immédiate».

Dimanche, le ministère malien de la Défense affirmait qu’une trentaine de fonctionnaires étaient retenus en otage dans le seul bâtiment administratif de la ville échappant encore au contrôle des forces armées maliennes.

Le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher, confirme qu’une trentaine de personnes sont détenues par le mouvement séparatiste, des militaires et des fonctionnaires.

Le MNLA se dit prêt à libérer les civils, à condition que «l’armée malienne cesse ses tirs, sinon rien ne sera possible. On ne peut pas mettre la vie de ces civils en danger, déclare le porte-parole du MNLA au Courrier du Sahara. Nous sommes prêts à remettre les civils au CICR ou à une mission internationale. Les autres, les militaires, seront traités comme des prisonniers de guerre dans le respect des conventions internationales.»

Kidal toujours sous tension

Dans la ville de Kidal, la situation reste très tendue plus de 24 heures après la fin de la visite du Premier ministre malien Moussa Mara. Selon un bilan officiel, communiqué par le ministère malien de la Défense, les affrontements du week-end entre militaires et rebelles séparatistes ont fait 36 morts, 8 dans les rangs de l’armée malienne et 28 dans le camp adverse.

Selon le MNLA, des négociations ont débuté sous l’égide de la Minusma et de militaires français de l’opération Serval en vue d’imposer un cessez-le-feu durable. Le mouvement séparatiste touareg accuse l’armée malienne de ne pas y souscrire.

«Des tirs à l’arme lourde provenant du camp de l’armée malienne ont été entendus encore aujourd’hui. Nous avons fait le choix de ne pas réagir afin de donner une chance aux tractations pour le cessez-le-feu. Malheureusement, les dernières déclarations des autorités maliennes ne vont pas dans le sens de l’apaisement», estime le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher.

«Nous lançons un appel pour un cessez-le-feu»

Des renforts militaires ont été envoyés à Kidal, dont un contingent des forces spéciales, avec pour objectif de prendre le contrôle total de la ville, selon une source de l’armée citée par Reuters. Pour les autorités maliennes, l’affront vécu lors de la visite du chef du gouvernement est insupportable. « La République du Mali est dorénavant en guerre », déclarait dimanche en fin de journée le Premier ministre malien à Reuters.

«Nous lançons un appel pour un cessez-le-feu entre les deux parties. Nous invitons le Premier ministre Moussa Mara et le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, à cesser de faire des déclarations incendiaires. Mais si les autorités maliennes choisissent l’option de la guerre, il faut qu’elles sachent que nous sommes prêts à prendre les dispositions nécessaires pour défendre nos positions», prévient Mossa Ag Attaher.

Le MNLA dément avoir tué les officiels maliens

Deux civils et six officiels maliens ont été « assassinés » au gouvernorat de Kidal, selon un communiqué du représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali, Albert Koenders. Le MNLA réfute ces accusations.

«Les officiels maliens étaient déjà morts lors de notre arrivée au gouvernorat. Nous avons retrouvé leurs dépouilles sur place. Il n’y a eu ni exécution, ni assassinat. Ils ont été tués pendant les affrontements et abandonnés par l’armée malienne», selon Mossa Ag Attaher.

Les nerfs sont à vif. Dans un message publié sur sa page Facebook dans l’après-midi de lundi, le Premier ministre malien Moussa Mara affirme que les autorités maliennes se sont vues remettre les corps de huit personnes, dont cinq agents administratifs (deux préfets, deux sous préfets et un agent du gouvernorat de Kidal), «froidement abattues, la plupart d’une balle dans le cœur, pour faire des exemples face aux autres, encore détenues ce matin».

source : lecourrierdusahara

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