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Nous voici durant le mois de Ramadan, mois béni durant lequel les fidèles musulmans sollicitent la grâce et les bénédictions d’Allah le Tout-Puissant.
Du coup, ils jeûnent pour le pardon de leurs «péchés» afin que tous leurs vœux soient exaucés. Là, ce sont de bons, de vrais et de pieux musulmans.
Mais, à dire que les bandits armés du Mnla et leurs acolytes jihadistes, du Maa, Hcua, Ançar Dine, Mujao… jeûnent aussi, cela relève de la perversion. De qui se moquent-ils ? De Dieu le Miséricordieux ?
Eux qui ont pris les armes contre leur Patrie mère, le Mali, qui se veut Un et Indivisible ? Eux qui ont commis de barbares exactions relevant de l’époque naziste ? Eux qui ont tué, violé des femmes, volé, pillé, profané les mausolées, détruit le patrimoine culturel malien classé patrimoine mondial, massacré des soldats républicains… ? Eux qui continuent d’occuper la région de Kidal comme si elle était leur propriété privée ?
Non, le Mnla et ses alliés doivent arrêter de salir et de ternir l’image de l’Islam qui se veut une religion de tolérance et de l’acceptation de l’autre dans ses différences. Au lieu de prétendre jeûner pour obtenir les bénédictions d’Allah le Tout-Puissant (pour tuer encore et davantage ?), ils feraient d’abandonner le langage des armes, de se repentir et de demander pardon au Mali et au peuple malien. En attendant la sanction divine.
Mois de carême :
La grande galère des prostituées
Le temps de carême dans lequel nous venons d’entrer, invite à relire des textes prophétiques s’insurgeant contre les prostitutions qui minent nos existences. En effet, la prostitution révèle les contradictions qui habitent nos sociétés et la tartuferie qui les maquille. S’arrêter sur les blessures profondes de ceux et celles qui n’ont que leur corps à vendre, ne saurait nous dispenser de toute lucidité sur les valeurs que nous monnayons chaque jour.
La prostitution nous concerne tous. Si la société jette l’opprobre sur certains trottoirs, elle décrète que d’autres font partie de ce qu’on appelle des belles carrières.
En ce mois de Ramadan, mois de jeûne, de pénitence, de prières et de bénédictions pour tout bon musulman, nous sommes donc à une période très critique du point de vue économique.
La majeure partie de nos compatriotes tire le diable par la queue et vit au jour le jour à cause de la cherté de la vie qui s’explique par la hausse vertigineuse des denrées de première nécessité, à savoir, le riz, le sucre, l’huile de palme, l’huile végétale, la farine…
En fait, dans les différents marchés de Bamako et ceux de l’intérieur du pays, les prix ont doublé, sinon triplés, au cours de ces deux dernières semaines. Les citoyens se demandent alors comment joindre les deux bouts au cours de ce mois de pénitence et nombreux sont ceux qui pointent un doigt accusateur sur les commerçants.
De toutes les façons, les maquisards se «cherchent» actuellement et du coup, ce sont les professionnelles du sexe qui en souffrent énormément. Pas de «clients» pour le moment et alors, elles sont obligées de se donner aux premiers venus. Et à quel prix ? Dérisoire ! C’est donc un temps mort pour elles. En attendant qu’elles reprennent vigoureusement leurs «activités» après ce mois de carême, au grand dam de nos us et coutumes !
Les gaffes de l’ex-junte militaire de Sanogo :
Plus de 3 milliards FCfa d’impayés et 143 véhicules de l’Administration enlevés
Les honorables députés de la Commission Défense de l’Assemblée nationale ont fait de fracassantes révélations portant sur «les énormes dégâts financiers et matériels causés» par les officiers et sous-officiers de l’ex-junte militaire dirigée par le capitaine-général Amadou Haya Sanogo qui croupit actuellement à la prison de Sélingué.
Dégâts énormes, oui, osons-le dire, car ils se chiffrent à plus de 3 milliards FCfa d’impayés et 143 véhicules de l’Administration enlevés. Ces révélations ont été faites lors des récents débats parlementaires avant l’adoption de la loi de ratification de l’Ordonnance abrogeant la loi portant création du Comité militaire créé pour «caser» les putschistes du 22 mars 2012, sous le fort «règne» de Sanogo.
Et dire que lui, Sanogo et ses acolytes qui ont chassé le Général Amadou Toumani Touré du pouvoir, exilé de nos jours à Dakar au Sénégal, ont agi pour le bien et le bonheur du Mali et des Maliens, c’est justement se leurrer ! De toutes les façons, nous apprend-on, ces ex-putschistes risquent fort de se retrouver bientôt devant les tribunaux pour «haute trahison».
Education
11 personnes dont 5 dames du réseau de vente de sujets et de vrais-faux diplômes du Def et du Bac déférées
S’il y a une problématique qui fait la Une des journaux maliens, c’est bien celle de la vente des sujets et de vrais-faux diplômes du Def et du Bac.
D’ores et déjà, 11 personnes dont 5 dames ont été déférées et une soixantaine de parents et d’élèves sont interpellés devant le tribunal de la Commune III du District de Bamako.
Toute chose qui donne raison à Mme le ministre de l’Education nationale, Togola Nana Marie Jacqueline, qui avait promis de moraliser l’école malienne en démantelant un réseau mafieux dont les racines profondes se trouveraient au sein même de son Département.
Avec ces différentes inculpations et interpellations, l’histoire ne fait que donner raison à Mme le ministre, plus que jamais résolue à redonner à notre école sa notoriété d’antan.
SOURCE: Le Flambeau
