Pascal Canfin, ministre français délégué au Développement, a terminé sa visite au Mali, ce vendredi 14 juin, après s’être rendu à Gao et avoir rendu visite à des responsables locaux et au Premier ministre, Diango Cissoko.
Venu pour parler de l’aide française au Mali, il s’est aussi exprimé sur le processus de négociations en cours à propos de Kidal, rappellant que la France souhaite qu’un accord soit signé, et qu’il le soit le plus vite possible.
Dans le sud du pays, et notamment à Bamako, des voix commencent doucement à s’élever pour dénoncer l’attitude de la France, jugée trop favorable aux rebelles touaregs du MNLA.
Le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin, réfute catégoriquement : « Chaque partie trouve que la France est trop favorable à l’autre. Quand nous essayons, justement, d’avoir une position neutre, qui essaye de mettre tout le monde autour de la table », note le ministre français délégué au Développement.
« Donc, pour parvenir au compromis, c’est un jeu habituel des uns et des autres d’accuser justement celui qui essaye de trouver le bon point d’équilibre. Nous avons toujours condamné les exactions, d’où qu’elles viennent. Nous avons toujours dit qu’il n’y avait qu’un seul Mali, qu’une seule armée, que les élections devaient avoir lieu le 28 juillet, partout sur le territoire. »
Plaidoyer pour un compromis
Et à ceux qui seraient tentés de rejeter ce processus de négociations, et voudraient directement envoyer l’armée malienne au combat à Kidal, Pascal Canfin rappelle que la seule solution viable, pour tous les Maliens, c’est la paix. « De nombreux Etats dans le monde ont été confrontés à des conflits internes, entre les communautés. A chaque fois, la solution passe par un compromis », insiste le ministre français. « Il n’y aura pas un perdant ou un gagnant, à Ouagadougou. Il y aura un compromis et le vrai gagnant ce sera le Mali », a-t-il martelé.
Les négociations se poursuivent, l’Etat malien ayant refusé de signer la proposition d’accord qui avait été trouvée en début de semaine. Pascal Canfin rappelle, en des termes diplomatiques, que ce texte est pourtant considéré par la France comme « une bonne base », mais que c’est aux Maliens, à eux seuls et « dans leur diversité », de s’entendre sur d’éventuels amendements.
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