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La tension monte d’un cran dans un climat de suspicion entre certains des principaux prétendants au fauteuil présidentiel au Mali.
Les soupçons de fraude s’enflent entre Ibrahim Boubacar Keita du Rassemblement pour le Mali dont certains partisans avaient proclamé la victoire dès les premières heures de la fermeture des bureaux de vote, et quatre candidats de l’alliance électorale ADR/FDR dont Soumaila Cissé.
Après avoir dénoncé de nombreux » dysfonctionnements, des ratés, et des couacs qui ont privé des centaines de milliers de Maliens de prendre part au choix de leur président dimanche « , les candidats de l’alliance ont averti la communauté internationale d’une éventuelle manipulation pour éviter un deuxième tour de l’élection présidentielle.
« Le FDR met en garde ceux qui à l’intérieur et à l’extérieur tentent de proclamer un candidat dès le premier tour au mépris de la volonté du peuple, ils seront comptables des conséquences de leur aveuglement », a déclaré Diguiba Kéita, porte-parole du FDR.
Les candidats formant la nouvelle alliance « s’insurgent contre les déclarations irresponsables de certains observateurs internationaux dont le chef de la mission d’observation de la Francophonie qui a osé dire qu’un deuxième tour serait un gâchis », cela démontre « un parti pris dans la compétition électorale en cours et un mépris pour le peuple malien », a poursuivis M.Kéita.
L’ancien Premier ministre Soumaïla Cissé et candidat de l’Union pour la république et la démocratie (URD), membre de l’alliance, il y a des fraudes: « Je pense que dans certaines grandes villes comme Bamako, comme Ségou il y a beaucoup d’actes frauduleux au profit de certains… »Indexé, le camp du candidat Ibrahim Boubacar Kéita, a rejeté toute accusation.
Source : BBC
