OUAGADOUGOU, Le Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne, a proposé un « préaccord » pour permettre la tenue de l’élection présidentielle en juillet à Kidal, ville du nord-est du Mali occupée par des groupes armés touareg, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
« Nous avons reçu un document de travail de la médiation, sur lequel nous sommes en train de plancher », a déclaré à l’AFP Algabass Ag Intalla, membre de la délégation du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) présente à Ouagadougou. Basé à Kidal, le HCUA est une organisation cherchant à fédérer tous les groupes armés encore installés dans le Nord malien.
La zone de Kidal est occupée par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et un autre groupe armé touareg, le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), désormais fondu dans le HCUA, qui ont refusé jusqu’à présent le retour de l’armée et de l’administration maliennes.
Les autorités de Bamako ont rétabli leur souveraineté sur le reste du Nord grâce à l’intervention militaire franco-africaine lancée en janvier contre les mouvements islamistes armés qui occupaient toute la région depuis 2012.
« Nous avons effectivement proposé un canevas pour leur permettre de travailler, mais on ne doit pas s’attendre à quelque chose de concret avant le week-end », a indiqué une source au sein de la médiation. La délégation du MNLA a confirmé à l’AFP avoir reçu le document, sur lequel aucun détail n’était disponible dans l’immédiat. « Les différents groupes touareg pourraient se retrouver ensemble pour travailler. Ils discutent sur la façon d’avoir une plate-forme commune », a expliqué une source proche de la médiation, soulignant qu’il s’agissait d’un « souhait du médiateur ». Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur au nom de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a engagé lundi des discussions pour résoudre le problème de Kidal.
Il a reçu successivement Tiébilé Dramé, émissaire de Bamako pour le nord du Mali, et les délégations du MNLA et du HCUA. En l’absence de M. Compaoré, actuellement à l’étranger, son ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé poursuit les discussions. Il a rencontré mercredi des membres du Front populaire de l’Azawad (FPA), une dissidence du MNLA.
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