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Ligue des champions – l’abécédaire de la finale: B comme Boli, D comme Duckadam

Avant la finale Bayern-Dortmund samedi, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir la petite et la grande histoire des finales de Ligue des champions. Premier volet ce mercredi des lettres A comme Angleterre à F comme fratricides, à l’image du duel 100% allemand de ce week-end. On retrouve aussi Basile Boli dans ce premier acte.

A comme Angleterre – Pour le meilleur et pour le pire, l’Angleterre a marqué plus que tout autre pays de son empreinte l’histoire des finales de la Ligue des champions. Le pire, bien sûr, avec le Heysel, dont une des conséquences a été de bannir les clubs anglais de toute compétition européenne pendant cinq années. Pourtant, malgré cette absence forcée, l’Angleterre a remporté 12 Ligues des champions. Autant que l’Italie. Certes, l’Espagne a fait mieux, avec 13 titres. Mais elle ne le doit qu’à ses deux géants, le Real et le Barça. La grande force du football anglais, c’est sa diversité. L’Angleterre a inscrit cinq clubs différents au palmarès: Manchester United, Liverpool, Nottingham Forrest, Aston Villa et Chelsea, pas plus tard que l’an dernier. La Premier League détient aussi le record du nombre de finalistes différents (7) si l’on ajoute Leeds et Arsenal, qui ont échoué aux portes du titre. Enfin, les Anglais ont connu une hégémonie sans égal entre 1977 et 1982 avec six victoires consécutives. Un record.

B comme Boli – Pour lui, ça a d’abord été B comme Bari. Au stade San Nicola, Basile Boli a pleuré toutes les larmes de son corps après la finale perdue en 1991 aux tirs au but, contre l’Etoile Rouge de Belgrade. Le sacre annoncé de l’OM n’avait pas eu lieu. Raymond Goethals étant tombé sur un technicien (Ljubomir Petrovic) encore plus retors que lui tactiquement. Deux ans plus tard, l’OM est de retour en finale. A Munich, cette fois. Il a changé de visage mais Boli est toujours là. Le héros malheureux se meut en héros tout court du peuple marseillais en inscrivant l’unique but de la rencontre face au Milan, d’une tête décroisé sur un corner parfaitement frappé par Abedi Pelé, le père d’Andre et Jordan. Un but historique pour l’OM mais aussi pour le football français: Boli lui a offert son premier (et unique à ce jour) sacre en Ligue des champions. la fin d’une longue attente de 37 ans. Inventée en France, la C1 a mis le temps pour rentrer au bercail.

C comme Cinq – Une finale, dit-on, n’est belle que quand on la gagne. Le Bayern Munich, le Benfica Lisbonne et la Juventus Turin peuvent en témoigner plus que tout autre club. D’abord parce qu’ils ont gagné, plusieurs fois chacun, la finale de la Ligue des champions (ou Coupe des champions). Mais aussi parce qu’ils ont en commun d’en avoir perdu cinq ! Un record absolu en la matière que ces trois géants partagent. Après son triplé en 1974-75-76, le Bayern a ainsi perdu cinq de ses six dernières finales ! S’il s’incline samedi contre le Borussia Dortmund, le club bavarois signera une autre drôle de première, avec trois finales perdues en quatre éditions.

D comme Duckadam – Les finales de C1 regorgent de héros improbables. Mais aucun ne l’était plus qu’Helmuth Duckadam. Le Steaua Bucarest est l’invité surprise de la finale en 1986. Au stade Sanchez-Pizjuan de Séville (celui du mythique France-Allemagne de 1982), face au FC Barcelone, le club roumain fait office de petit poucet. Mais le Barça tremble et déjoue. Incapable de marquer, il est poussé aux tirs au but. Là, Duckadam écrit sa légende. Il stoppe les quatre tentatives barcelonaises: Alesanco, Pedraza, Pichi Alonso et Marcos échouent à tour de rôle. Du jamais vu dans une grande finale internationale. Duckadam l’invincible devient « le héros de Séville ». Quelques minutes lui ont suffi à se faire un nom, lui qui était totalement inconnu du grand public européen avant cette finale. La suite sera plus sombre. Plus triste. Sordide, même. Duckadam va disparaitre de la circulation. Officiellement, un accident de tronçonneuse lui aurait sectionné l’avant-bras. Puis nouvelle version apparait, faisant état d’un grave dérèglement sanguin. Officieusement, le régime dictatorial de Nicola Ceaucescu lui a rappelé la dure réalité de son pays. En cadeau, le président du Real Madrid, trop heureux de l’échec des Catalans, lui a offert une voiture. A son retour au pays, Ducadam se voit confisquer son rutilant jouet par le fils Ceaucescu. Protestations de Duckadam . La Securitate va s’occuper de lui, lui retournant une à une les phalanges. Une version qui n’a jamais été officialisée, même après la chute du régime. En tout cas, Duckadam n’a plus jamais rejoué au très haut niveau…

E comme Entraineurs – Comme chez les joueurs, il y a aussi des récidivistes chez les entraineurs. Si le Bayern s’impose samedi, Jupp Heynckes sera le 19e entraineur à remporter au moins deux fois l’épreuve. Il serait surtout le quatrième, seulement, à réussir cette performance avec deux clubs différents. Le technicien allemand a connu son premier sacre en 1998 quand il était sur le banc du Real Madrid, face à la Juventus Turin (1-0). Heynckes rejoindrait ainsi l’Autrichien Ernst Happel (Feyenoord 1970, Hambourg SV 1983), son compatriote allemand Ottmar Hitzfeld (Dortmund 1997, Bayern 2001) et le Portugais José Mourinho (FC Porto 2004, Inter 2010). Mais un seul coach a réussi à remporter trois finales: Bob Paisley, le manager de Liverpool, en 1977,78 et 81.

F comme Fratricide – Jadis, il était quasiment impossible d’assister à une finale entre deux clubs issus d’un même pays puisque, pendant quatre décennies, seul le champion national disputait l’épreuve. Le seul cas de figure possible impliquait la présence du champion national et du tenant du titre de la Coupe des champions. Mais avant le passage à la formule Ligue des champions, jamais deux clubs d’une même nation n’ont réussi à se frayer un chemin jusqu’à la finale. Le premier duel fratricide pour le titre suprême date de l’année 2000, lorsque le Real a balayé le FC Valence en finale au Stade de France. Depuis, assez régulièrement, la C1 s’offre une finale « nationale »: Milan-Juventus 2003, Manchester United-Chelsea 2008 et, donc, ce Bayern-Dortmund 2013, quatrième duel de ce type depuis le début du siècle.

Source : Eurosport.fr – Laurent VERGNE

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Modibo TEMBELY est co-administrateur de ce site web.

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