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« Le Mali est une terre émotionnelle » dixit Valérie Trierweiler dans son livre sorti le 04 septembre dernier

Le livre de Valérie Trierweiler l’ex-compagne du Président Français, tant attendu par le Tout Paris (politique, médiatique, people…), est sorti le jeudi 04 septembre. Un livre totalement écrit « en secret » et imprimé depuis l’Allemagne, qui continue encore de faire couler beaucoup d’encre dans les arcanes politico-médiatiques de l’hexagone.

Dans cet « acte de décès » de l’amour entre un homme en l’occurrence le Président François Hollande, et une femme, Madame Trierweiler, tout est emmêlé, mélangé, avec une manière que seule Valérie, la journaliste de Paris-Match a le secret.

Le Président François Hollande est y dépeint de façon totalement méconnaissable, voire surprenante. Il est décrit par son désormais ex-compagne, de plus, comme un homme politique de gauche « menteur » et qui plus n’aime pas les pauvres qu’il appelle en privé de « sans-dents ».

Madame Triervweiler n’épargne pas aussi d’autres personnalités politiques proches du Président Hollande. Très proches même de François. Pour ainsi dire, Ségolène Royal, autre ex-conquête de Monsieur Hollande en prend pour son grade. Ce n’est pas tout, d’autres collaborateurs du Président Français (enfin « cette horde de courtisans, de complimenteurs ») sont cités, pas d’une manière envieuse par Valérie Trierweiler. Comme Pierre Moscovici, Manuels Valls etc.

Mais ce qui étonnant de ces lignes de « bourrasque » de Madame Trierweiler qui s’abattent sur un François Hollande pas vraiment à ses meilleurs jours politiques, ce qui est euphémisme d’ailleurs, c’est la place que Madame a bien voulu accordé dans son livre long comme la bible à notre pays, le MALI.

Valerie Trierweiler au Mali le 16 mai 2013
Valerie Trierweiler au Mali le 16 mai 2013

D’ailleurs à part le Mali, aucun autre pays d’Afrique n’y a trouvé de place à l’exception de l’Afrique du Sud, du Burundi, de l’Ethiopie, du Nigéria, et de la République Démocratique du Congo. Mais à l’exception de tous, Valérie Trierweiler déclare son amour pour le Mali. Selon elle, le Mali est carrément « une terre émotionnelle ».

Rappelons que, c’est au Mali, que François alors avec Valérie, a déclaré sans ambages avoir vécu « le plus beau jour de sa vie politique » au pied du moment de l’indépendance à Bamako Coura. Pour tout dire, Madame Trierweiler a d’ailleurs dit être choquée par cette déclaration tendancieuse de François Hollande dans son livre.

L’ex-première Dame française déclare aussi nouer

« de vrais liens avec l’épouse de l’ancien président malien Traoré »en précisant : « alors que je ne joue plus aucun rôle, Mintou Traoré continue de prendre régulièrement de mes nouvelles. Lors de mon premier voyage en solo, c’est elle qui m’accueille au Mali, en mai 2013. »

Valérie Trierweiler et Mintou Traoré
Valérie Trierweiler et Mintou Traoré

Valérie Trierweiler revient justement longuement sur ce voyage, avec l’épouse de l’ex Président Dioncounda Traoré, à Gao (où, elle a apporté les premières pluies de saison dit-elle !) sous l’escorte des militaires de l’opération Serval. C’est sous un air admiratif du travail accompli par ces derniers qu’élle écrit dans son livre :

« Je suis touchée de les voir sur place, au service de la population traumatisée par les exactions des jihadistes ».

Valerie Trierweiler au Mali le 16 mai 2013
Valerie Trierweiler au Mali le 16 mai 2013

Mais elle semble être au bout de sa surprise, lorsqu’elle relate sa visite d’une école de Gao

« dans laquelle il n’y a rien : ni tables ni chaises, ni livres, ni crayons. Nous avons apporté des ouvrages scolaires. » écrit-elle.

Ce n’est pas tout, Madame Trierweiler écrit

« à l’hôpital, si démuni, j’entre dans une pièce où se trouvent les jeunes accouchées. L’une d’entre elles vient de mettre au monde des jumeaux, une fille et un garçon. Ils n’ont que deux heures et pas encore de prénom ».

France's first lady Valerie Trierweiler (C) and Malian First Lady Mintou Traore  (R) hold newborns on May 16, 2013 in Gao. France's first lady Valerie Trierweiler began a tour of Mali on Thursday with a visit to Gao, one of several northern cities liberated by a French-led military operation against an Islamist occupation.  President Francois Hollande's partner, on a 48-hour trip as "part of a mission for children and women", highlighted the role of female soldiers in securing the north for the former French colony as part of Operation Serval.  AFP PHOTO / Sebastien RIEUSSEC
France’s first lady Valerie Trierweiler (C) and Malian First Lady Mintou Traore (R) hold newborns on May 16, 2013 in Gao.  AFP PHOTO / Sebastien RIEUSSEC

A Bamako, Valérie découvre pratiquement les mêmes réalités sous d’autres dimensions en visitant un hôpital et un orphelinat de la place. C’est ainsi qu’elle écrit

« ce que je vois là-bas s’inscrit à jamais en moi : des dizaines de nourrissons, tout juste nés et en détresse respiratoire ou grands prématurés ».

Ces réalités quotidiennes touchent tellement Valérie Trierweiler qu’à son retour à Paris dit-elle

« une mission médicale sera envoyée pour tenter de comprendre pourquoi il existe autant de nouveau-nés en souffrance dans cet hôpital ».

C’est là qu’apparait un trait surprenant de Madame Trierweiler : Une bonne dame de cœur. Elle précise d’ailleurs que

« jamais non plus je n’oublierai la situation des enfants handicapés à la pouponnière. Tous assis par terre en file, quelque soit leur handicap, dans un couloir sordide ».

Valérie Trierweiler et Mintou Traoré à la pouponnière de Bamako
Valérie Trierweiler et Mintou Traoré à la pouponnière de Bamako

Mais ce qui est encore plus touchant ; c’est lorsqu’elle écrit ce passage long :

« Je dois à la Chaîne de l’espoir l’un de mes souvenirs les plus durs, sans que ses responsables y soient pour quelque chose, évidemment. Un matin de novembre 2013, une urgence tombe. Un enfant malien, prénommé Lamina, a besoin d’être opéré le plus rapidement possible, sans quoi il perdra la vie. Il n’a ni visa ni moyen de transport. La Chaîne de l’espoir fait appel à moi. Je me tourne vers le chef-médecin militaire de l’Élysée qui participe à nos missions humanitaires. En moins de vingt-quatre heures, tout est réglé, pour une opération à Necker deux jours plus tard. J’ai l’impression d’avoir une baguette magique entre les mains qui va nous permettre de sauver la vie d’un enfant. C’est irréel et merveilleux.

Lamina est opéré. Son père l’attend en France, mais sa mère reste au Mali. Quarante-huit heures plus tard, des complications interviennent. Lamina tombe dans le coma et meurt. Je me sens responsable de sa mort. Les médecins m’assurent que si Lamina était resté au Mali, l’issue aurait été fatale également. Mais je ne me pardonne pas que cet enfant ne soit pas mort dans les bras de sa mère. Je pense à cette femme à qui nous avons renvoyé un cercueil alors qu’elle nous a fait confiance.

J’ai soudain la tentation de tout arrêter, tant je me sens impuissante et désespérée.

Mon équipe fait bloc pour me remonter le moral. Les médecins savent également trouver les mots. Ils ont l’expérience de ce genre de situation. Moi pas. Je ne suis pas préparée ».

Valérie Trierweiler, est peut-être vengeresse, peut-être rancunière, et peut-être même hystérique, mais elle est aussi sans doute une bonne femme de cœur, une femme sensible ! Elle finit dans son livre par promettre qu’elle reviendra au Mali en écrivant :

« je retourne plus tard à la charge avec l’épouse du nouveau Président ».

D’ores et déjà, nous disons en chœur : I Bissimilah Valérie Trierweiler …

La Rédaction de @Malikahere.com

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Modibo TEMBELY est co-administrateur de ce site web.

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