24 organisations dont des partis politiques comme l’ADEMA, l’URD, le PARENA, le PSP, regroupées au sein du front pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) viennent de signer, le 31 mai dernier, une plateforme électorale dans la perspective de la prochaine élection présidentielle du 28 juillet. La cérémonie de signature de cette alliance, qui a eu pour cadre la salle des mille places du CICB, petite pour la circonstances, a permis aux responsables de cette coalition d’exiger la libération immédiate et sans condition de Kidal, encore aux mains des groupes armés. Le FDR fait de cette libération le préalable de sa participation au prochain scrutin présidentiel.
Nous, partis politiques et associations à caractère politique du Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et la République (FDR) décidons de nous regrouper au sein d’une alliance politique créée à Bamako, le 24 mars 2012 sous la dénomination «Alliance pour la Sauvegarde de la Démocratie et la République avec comme sigle ADR/ FDR ». C’est en ces termes que le leader du PSP, Pr Oumar Hammadoun Dicko, a planté le décor de la déclaration solennelle du FDR lors de cette cérémonie de signature de la plate forme de cette coalition politique. C’était le vendredi 31 mai au CICB en présence des candidats déclarés Soumaïla Cissé, Dramane Dembélé, Jeamille Bittar et Mme Haïdara Aïssata Cissé dite Chato.
Pour l’orateur, en dépit des efforts louables déployés par les forces militaires alliées amies du Mali, les diverses stratégies ne prennent pas suffisamment en compte le droit inaliénable et imprescriptible de l’Etat malien d’assurer sa pleine et entière souveraineté sur l’ensemble de son territoire national, notamment sur la région de Kidal, condition essentielle de la tenue d’élections générales non exclusives. C’est dans ce sens que le FDR « exige la libération de Kidal, la présence des forces armées et de sécurité maliennes et de l’administration malienne dans cette localité ; l’Alliance des partis politiques du FDR fait de ces exigences un préalable à toute élection au Mali ».
Ainsi, les partis et associations membres du front anti-putsch, à l’exception du MPR et de l’UDD, suite à des concertations viennent de décider solennellement d’adopter cette plateforme d’alliance politique et électorale dont les principaux axes portent sur l’engagement d’être ensemble au premier tour, d’aller à des désistements et des reports de voix au second tour, le soutien total de tous les membres de l’alliance au candidat de l’alliance qualifié au second tour. Au cas où deux candidats de l’Alliance sont qualifiés pour le second tour, ils s’engagent à faire prévaloir l’esprit de l’Alliance et à respecter son règlement intérieur et son code de conduite.
Pour le candidat Soumaïla Cissé, qui s’est confié à la presse à la fin de la cérémonie, « ce n’est pas facile en période électorale, après une crise pareille, dans les conditions difficiles que nous avons connues, que chacun dans sa chair se retrouve pour continuer le combat un an après, réussir ce combat et rester ensemble… Aujourd’hui, il y a plusieurs candidats issus du FDR, nous sommes tous là, on s’est donné la main. Un pays ne se construit pas en un jour, il faut avoir une vision pour les générations futures. C’est cette vision que nous voulons partager et nous sommes décidés à appliquer cette vision tous ensemble pour l’avenir ». Il a insisté sur la nécessité de préserver l’intégrité territoriale du pays.
« L’élection présidentielle se fera sur tout le territoire y compris à Kidal. Au Mali, il n’y a pas de petite ville et il n’y pas de grande ville. Toutes les villes se valent. Notre combat hier et aujourd’hui c’est de libérer le territoire et organiser les élections sur l’ensemble du territoire. S’il y a une petite partie du pays où l’élection présidentielle ne pourra pas se tenir, cela veut dire que nous n’irons pas aux élections. Nous ne participerons pas aux élections pour participer et cela a été clairement dit dans la salle. Nous voulons l’union et l’unité du Mali » , a-t-il conclu.
Rappelons qu’à l’entame de la rencontre, le président du FDR, Ibrahima N’Diaye et la présidente de la société civile du FDR, Mme Fatoumata Siré Diakité ont plaidé pour la discipline et le respect des consignes de vote dans les rangs de la coalition. Le combat du FDR, ont-ils expliqué, n’est pas achevé. Il doit se poursuivre jusqu’à la victoire finale aux prochaines élections.
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