Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est dit optimiste vendredi sur l’issue des discussions entre le pouvoir malien et les rebelles touareg qui tiennent toujours la ville de Kidal, dans l’extrême nord-est du pays.
« Je suis optimiste sur la suite, il y aura un accord », a-t-il assuré sur la radio RFI, alors que les négociations, qui se déroulent à Ouagadougou depuis le 8 juin, n’ont pas abouti pour l’heure.
« Il serait d’ailleurs invraisemblable que l’ensemble de ces acteurs ne trouvent pas un point de consensus pour la garantie de l’unité de ce pays, y compris par rapport à ce qu’a fait la France pour ce pays », a observé M. Le Drian.
« Je reste confiant », même si « on vient de très loin », avec « une longue histoire de non reconnaissance des uns et des autres », selon le ministre. « Il y a un seul Mali qui va aller voter, on votera partout y compris à Kidal », a insisté le responsable français, en allusion à la présidentielle malienne dont le premier tour est prévu le 28 juillet.
Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les négociations de Ouagadougou ont pour objectif de permettre un retour de l’armée malienne dans la ville de Kidal, dans la perspective de l’élection présidentielle.
Il s’agit désormais de rediscuter le texte élaboré ces derniers jours et accepté par les mouvements touareg, mais rejeté en l’état par Bamako.
Selon des participants, les négociations bloquent surtout, du côté du pouvoir malien, sur le calendrier du cantonnement et du désarmement des combattants touareg, et sur les poursuites judiciaires engagées contre des chefs rebelles, dont Bamako refuse la suspension prévue dans le projet d’accord.
Les rebelles touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l’intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s’alliant d’abord aux rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui avait lancé l’offensive, avant d’évincer ce mouvement de la région.
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