Le 22 Mai 2013 , au CICB, les déguerpis ont fait étalage de leur mécontentement, en exigeant leur retour sur le site de Farako et de Kobadani. Car c’est chez eux, sur les terres de leurs ancêtres, que l’or doit d’abord profiter pour les emplois et autres profits.
L’État a failli à son devoir de protéger les citoyens, au profit de la brimade, des exactions et des humiliations sur les sites d’orpaillage, sous prétexte que près de 42 km2 de ces terres sont cédés à des exploitants étrangers. La version des autorités et celle des orpailleurs traditionnels sont les deux faces d’une même médaille. Le ministre des mines estime que les sites sur lesquels les orpailleurs utilisent des engins lourds pour l’extraction de l’or ,sont la propriété d’un privé qui dispose d’un permis d’exploitation. En face, les orpailleurs trouvent que de Foroko et Kobadani, comprenant 42 km2 de surface, suffisent pour l’exploitation manuelle rudimentaire tout comme ces sites permettent l’exploitation industrielle.
Car sur sept sites d’exploitations locales dans ces lieux, les orpailleurs peuvent opérer en un endroit pendant que l’usine exploite de l’autre côté. Voilà ce que les orpailleurs auraient souhaité s’ils avaient droit à la parole.
Mais hélas, le propriétaire du permis d’exploitation se serait plaint pour avoir vu l’usage des engins lourds « sur ses terres », toute chose qu’il ne comprenait pas.Voilà la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Après cette plainte, les autorités ne sont pas allées par mille chemins, elles ont réuni les conditions pour procéder au déguerpissement expéditif de près de 70.000 exploitants rudimentaires. Sans autre forme de préavis ou de concertations, selon les dires des leaders des orpailleurs réunis en conférence débat.
Des hommes en tenue se sont donc rendu sur les lieux, pour chasser des milliers et des milliers d’orpailleurs, parce que ces exploitants traditionnels ne disposent d’aucun droit d’opérer sur ces sites.
D’après Seryba Diawara, les opérations de déguerpissement dirigées par les gendarmes furent d’une brutalité tellement féroce qu’il était difficile de croire qu’il s’agissait de nationaux, de citoyens maliens.
Bref, tous les intervenants ont abondé dans le sens de poser la balle à terre, de permettre le retour inconditionnel des orpailleurs sur les de Foroka et de Kobadani, pour prévenir d’autres déguerpissements.
L’orpaillage participe à diminuer conséquemment le chômage au Mali. Mieux vaut ne pas privilégier abusivement et aveuglement les étrangers, au détriment des citoyens.
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