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A la Une des journaux : Bon Vent « Fama »

« Après la prestation de serment, le 4 septembre dernier, du président de la république, Ibrahim Boubacar Kéita, tous les regards sont tournés vers la cérémonie d’investiture de ce jeudi, au Stade du 26 mars de Bamako, où au moins une bonne vingtaine de chefs d’État et de gouvernement sont attendue. »

Constatation du site d’information Malijet qui précise que « l’effervescence était déjà perceptible hier. Car, la quasi-totalité des délégations présidentielles ont signé leur arrivée dans la capitale malienne : Idriss Deby du Tchad, Denis Sassou Guesso du Congo Brazzaville, Mamadou Issoufou du Niger, le Roi Mohamed VI du Maroc, ou encore Faure Eyadema du Togo. »

La cérémonie débutera aux alentours de 11 heures avec notamment l’intervention attendue du président français François Hollande. En effet, commente le site d’information Guinée Conakry Infos, « mention spéciale pour le président français, eu égard au rôle que lui et son pays ont joué ces derniers mois pour que ce pauvre pays de l’Afrique de l’ouest retrouve l’ordre constitutionnel, (…) une mention spéciale d’autant plus nécessaire, poursuit Guinée Conakry Infos, qu’il n’est point exagéré de dire que c’est essentiellement pour permettre au président français de prendre part à la cérémonie que l’investiture aura été organisée en deux phases. » Et « les deux présidents sont gagnants à ce coup, souligne le site guinéen. D’abord, le nouveau président malien qui se sent dans une sorte de témoignage de sa gratitude à celui dont les décisions auront directement ou indirectement permis son élection. Pour sa part, François Hollande avait quelque peu besoin d’une tribune comme celle de ce jour à Bamako. Lui, qui vient d’être subtilement doublé par la diplomatie russe sur le dossier syrien, avait besoin de dire aux Français et au monde entier que tout le tableau n’est pas aussi sombre que le font croire ses adversaires. »

La réconciliation : un mirage ?

L’Observateur Paalga s’adresse, lui, directement à IBK avec ce titre : « bon vent fama ! » Fama qui veut dire chef en bambara. L’Observateur qui note que déjà le Mali est en chantier sur le sujet brûlant de la réconciliation. « En effet, note le journal, deux jours avant le début des festivités officielles, un événement aussi inédit que de bon présage a retenu l’attention de plus d’un observateur : la signature d’un accord entre les représentants des quatre mouvements armés présents dans le nord du pays. Et mieux, relève L’Observateur Paalga, dans une déclaration commune, ces protagonistes du drame malien ont promis de “mettre en commun leurs efforts” pour résoudre la crise. Un signal fort aux allures de coup de pouce venu du septentrion qui pourrait constituer l’une des pierres angulaires du futur édifice de la réconciliation si chère à Ibrahim Boubacar Keita. » Toutefois, tempère le quotidien burkinabé, « encore faudra-t-il que ce dernier accord ne soit pas, comme bien d’autres avant lui, englouti par les sables mouvants du désert ! Et cette inquiétude est d’autant plus fondée qu’à peine l’encre séchée sur les parapheurs, des voix se sont élevées dans les plus hautes sphères des mouvements rebelles pour dénoncer une entente qui, selon eux, n’engage que ses seuls signataires. La partie est donc loin d’être gagnée pour les artisans d’une réconciliation, conclut L’Observateur, laquelle pour le moment s’apparente davantage à un mirage. »

« L’impunité, c’est fini »

Enfin cette interview de Michel Djotodia à Libération… C’est la première interview du président centrafricain autoproclamé à la presse écrite française. Djotodia se veut rassurant et conciliant… « Vendredi dernier, rappelle-t-il, j’ai signé un décret pour dissoudre la Séléka, la coalition armée qui l’a porté au pouvoir. (…) Ceux qui ont commis des exactions, ils seront jugés. L’impunité, c’est fini. »

La situation en Centrafrique préoccupe la communauté internationale : elle sera évoquée à l’ONU mercredi prochain. « Nous avons deux défis à résoudre dans un temps très court, affirme Michel Djotodia : la sécurité et l’aide humanitaire. Les deux sont liés. La situation humanitaire était déjà mauvaise dans l’arrière-pays avant notre arrivée au pouvoir ; elle s’est encore dégradée avec l’apparition de groupes nébuleux qui ont mené plusieurs attaques début septembre. A Bangui, en revanche, affirme le président centrafricain, la sécurité s’est améliorée et nous allons aussi bientôt sécuriser les deux corridors routiers qui permettent de désenclaver le pays, avec l’aide de la Micopax, la mission de consolidation de la paix en Centrafrique. »

source : rfi

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