Le porte-parole de l’ex-junte, Bakary Mariko, s’est, au nom de son association, «Front pour le refus», prononcé sur la situation de Kidal. A la maison de la presse ce vendredi 7 juin, il a dénoncé l’attitude du gouvernement de transition.
Décidément, l’absence de l’armée à Kidal ne cesse d’agacer le peuple malien. Le président du Front pour le refus, Bakary Mariko, non moins porte-parole de l’ex-junte, est monté au créneau. Après avoir décrié les autorités de la transition, il dira qu’il est inconcevable de signer le préaccord établi par la communauté internationale, un arrangement qui ne répond pas aux aspirations du peuple malien. Il n’est pas question que notre armée soit encadrée par la Misma pour entrer à Kidal comme le veut ce préaccord, a-t-il ajouté. Mariko a déclaré que «sans la présence effective de l’armée à Kidal, il n’y aura pas d’élection et le gouvernement de transition ne sera pas maintenu sous sa forme actuelle».
Après plus d’une année, Bakary Mariko n’arrive pas à digérer la présence de Dioncounda Traoré à la tête du pays. Car pour lui, le Président Traoré est plus responsable qu’Att dans la déchéance du pays. En plus, il demande au Président des explications sur le contenu de la correspondance qu’il a adressée au Président Hollande afin que les Maliens puissent comprendre la position de la France.
Au sujet de la tenue de la présidentielle, Mariko a dénoncé l’incompétence du Ministre de l’Administration territoriale. « Moussa Sinko est un officier félon qui est en train de mentir à tout le Mali que les bonnes élections sont possibles alors qu’il n’est pas sur la même longueur d’onde que les services techniques », a précisé le porte-parole de l’ex-junte.
«Aujourd’hui on me traite de putschiste, qui ne l’est pas ? Je connais des candidats du Fdr qui ont donné de l’argent pour que le coup d’Etat soit une réussite », a-t-il révélé
Selon lui, il ne saurait avoir de réconciliation avec une telle Commission fantoche dirigée par un homme dépourvu de tout sens d’humanité, en l’occurrence Mohamed Salia Sokona.
S’agissant de l’exil du capitaine Sanogo au Benin, Mariko affirme qu’il est préférable pour ce dernier d’aller à la Haye (CPI) que d’aller au Bénin. Pour le moment, l’exil de Sanogo n’est pas à l’ordre du jour, a conclu Bakary Mariko.
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